Syndicat communal de Consommation, 1916. La Boucherie municipale (1916-1919) Elle était tenue par une
seule famille qui recevait au départ 200 frs par semaine,
plus la viande, et tous frais et loyer payés et fonctionnait comme une
boucherie normale. Les prix sont arrêtés par le maire chaque semaine, et publiés. Pas de bénéfices. Viande fraîche de bœuf, veau, mouton et porc. Qualité extra. Les heures d'ouverture sont limitées : 7 h à midi ½ ; 4 h ½ à 7 h. Le dimanche, de 6 h ½ à midi ½ ". Il ne faut pas oublier la "carte jaune" ...[elle sera verte en 1917]. "La carte jaune, n'étant valable que pour 1916, ne sera plus acceptée, pour aucune vente, à partir du samedi 6 janvier. Elle sera échangée contre la carte de 1917 [verte], seulement le mardi 2 janvier et le jeudi 4 janvier, d'1 h à 4 h, à l'école communale des garçons". Voici un aperçu de quelques prix au kg [14 décembre 1917]
Lorsque l'achat direct aux "pays" d'élevage a permis une baisse de prix, la boucherie ne faisant aucun bénéfice, le prix est aussitôt ajusté. La viande, rigoureusement contrôlée par les autorités sanitaires, est toute de choix "extra" : bœuf, veau, mouton du Berry, porc. Les commandes peuvent être déposées la veille. Comme le "sou du franc" [remise, ordinairement d’un vingtième, faite par les fournisseurs aux domestiques qui font le marché] est rigoureusement interdit, les adhérents qui ne prennent pas leur viande eux-mêmes sont priés de faire demander une facture !
Société d'Histoire du Vésinet, 2006 - www.histoire-vesinet.org |