D'après Th. Lancelin dans L'Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 14 et 21 septembre 1878 et autres sources.

Le Capitaine Boyton au Vésinet

    Demain dimanche 15 du courant et lundi 16, M. le capitaine Paul Boyton fera à quatre heures, sur le Lac Supérieur au Vésinet, ses expériences nautiques au moyen de son appareil de sauvetage. Tout le monde aujourd'hui connaît, au moins par les récits qu'on en a lus, les hardis voyages entrepris par cet intrépide navigateur qui a plusieurs fois traversé la Manche, a parcouru le Rhin de Bâle à Cologne, sur une étendue de 400 milles (environ 135 lieues), a descendu le cours de l'Ohio, du Danube, du Pô, de l'Arno, du Tibre, du Rhône, de la Loire, du Tâge et de la Garonne, allant de Toulouse à Bordeaux, du 19 au 25 mai, en 6 jours et 14 heures, et enfin, tout dernièrement, du 13 au 25 août 1878, venait de Nogent sur Seine à Paris à la nage, effectuant un trajet de 200 kilomètres en 75 heures.

    Sur le Lac du Vésinet, le capitaine Boyton renouvellera toutes ses expériences et démontrera ensuite son système : la manière de gonfler son appareil, son système de locomotion avec ou sans rames, l'emploi de son drapeau pour attirer l'attention en mer, l'envoi des dépêches, la construction instantanée d'un radeau de sauvetage, les signaux de détresse, la pêche sur les lacs et les rivières, la cuisine et la préparation des aliments en pleine eau, la manière de fumer, lire, faire son courrier, étant dans l'eau, l'emploi de la voile, de la corde, des signaux de nuits, la manière d'opérer de nombreux sauvetages, la destruction de flottilles ennemies, etc., etc.

    Le lamentable naufrage du navire Princesse Alice [1] donne à ces expériences une sorte d'actualité qui en rehausse l'intérêt. Que de victimes de moins si parmi ces 650 passagers qui ont trouvé la mort dans les flots de la Tamise, beaucoup eussent été munis de l'appareil Boyton.

    Il est probable que les rives du lac Supérieur au Vésinet, ne seront pas assez larges ni assez étendues pour contenir la foule désireuse d'assister à ces intéressantes expériences, c'est pourquoi M. le capitaine Paul Boyton s'est décidé à les répéter deux jours de suite, il est même supposable, à moins d'engagements pris antérieurement, que le hardi navigateur se verra forcé par le succès de donner d'autres séances. Dans tous les cas il sera plus prudent de ne pas attendre cet aléa et de profiter des deux jours annoncés, c'est-à-dire dimanche et lundi.

Paul Boyton, le captain Boyton est né le 29 juin 1848 à Rathangan en Irlande.[2]
Emigré aux Etats Unis, ce fut un navigateur, inventeur et sportif américain qui s'illustra dans la nage de longue distance et rendu célèbre pour l'invention d'un appareil de survie, devint un homme de spectacle international.
Paul Boyton fut extrêmement célèbre ; son personnage est cependant difficile à cerner. Il a fait l'objet de nombreuses biographies plus ou moins fantaisistes et laissé un récit de ses aventures parfois imaginaires. Si son origine irlandaise est maintenant établie et si ses activités de showman sont bien connues, les épisodes de sa jeunesse aventureuse (il aurait rejoint l'Union Navy pendant la guerre de Sécession à l'âge de 15 ans, travaillé pour la marine mexicaine de Benito Juárez, participé comme franc-tireur français à la guerre franco-prussienne de 1870, etc.) ne sont pas documentées. Il a aidé à organiser le United States Life-Saving Service, l'un des précurseurs de la Garde côtière américaine moderne et aurait ensuite été nommé capitaine à Atlantic City, au Service de sauvetage du New Jersey. En tournée avec le cirque Barnum, il fut enfin le créateur et la vedette du Sea Lion Park de Coney Island.

Paul Boyton fit en France, en 1878, à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris, une tournée au cours de laquelle il présenta sa fameuse exhibition. Célébrité mondiale à cette époque, Paul Boyton fascina et inspira les écrivains parmi lesquels Jules Verne [3] et Marie-Louise Ramée, romancière franco-anglaise connue sous le pseudonyme de Ouïda qui, elle aussi, tomba sous son charme, l’accueillant chez elle en Italie. Il eut les honneurs du Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle de Pierre Larousse où son entrée mêle réalités et fiction.
Comment fut-il amené à présenter ce numéro de cirque dans notre Lac Supérieur ? Il semble qu'il se soit produit sur tous les plans d'eau de la région pour peu que le public des villégiatures y ait accès. On trouve dans Journal des Villes et des Campagnes, daté de la semaine précédente, une description précise du spectacle. [4]

    Hier, de midi à cinq heures du soir, par un temps superbe, le capitaine Paul Boyton a continué ses expériences nautiques dans la Seine, à l'Île de Chabrié, près de Saint-Cloud. Toute la presse parisienne était conviée à cette séance. Aussi, dès midi, plus de soixante journalistes étaient réunis à bord du yacht Paul Boyton, amarré devant la berge de la Seine, près de l'exposition des chambres de commerce, au Champ de Mars.

    A midi vingt minutes, on leva l'ancre, pour se diriger vers Saint-Cloud, où l'on se mit en quête de trouver un endroit propre au débarquement. En face de l'île de M. de Rothschild, la ville de Paris possède un petit îlot dont les bords sont taillés à pic sur tout le contour. C'est là que le capitaine Boyton débarqua tous ses invités. Après une petite collation offerte gracieusement par M. Auvray, propriétaire du buffet anglo-américain du Champ de Mars, le capitaine Boyton revêtit son appareil, prit quelques provisions dans une caisse et se jeta à l'eau. Tous ces apprêts ne demandent pas cinq minutes de temps.

     

    Capt. Paul Boyton à Gibraltar, mars 1878.

    Cet étonnant promeneur aquatique a déjà parcouru dans l'eau plus de 12 000 km, plus de 3 000 lieues.

    Il a tout au plus trente-cinq ans ; on se tromperait beaucoup en imaginant qu'il a l'apparence d'un vieux loup de mer.

    C'est un parfait gentleman, un officier de marine, mince et grand [5]...

     

    Pour simuler autant que possible un sinistre maritime, on jeta quelques épaves au capitaine, avec lesquelles il construisit immédiatement un radeau d'une solidité à toute épreuve. C'est merveille de voir avec quelle facilité le capitaine se meut dans l'eau, prenant les positions qu'il juge convenables, debout, sur le dos, sur le liane, etc., et ceci sans la moindre gène ni fatigue.

    Armé d'une hache, d'une petite scie et de quelques clous, le capitaine Boyton travaillait à la construction de son radeau, au milieu de la Seine, tout comme s'il se fût trouvé dans la boutique d'un menuisier. Le radeau construit en dix minutes, il se mit en devoir de faire frire une carpe après avoir allumé son fourneau et mis son couvert. Rien n'y manquait. Puis, débouchant une bouteille de pale-ale, il but à la santé des spectateurs, aux applaudissements de tous.

    Après le repas, il alluma un cigare et prit un journal,qu'il lut avec la facilité d'une personne couchée dans un bon lit. Ensuite, il fit son courrier. La lettre achevée, il prit un fusil à deux coups et se livra au maniement de l'arme de chasse avec l'agilité d'un chasseur parcourant un champ moissonné, ajustant, tirant et rechargeant son arme sans qu'aucune goutte d'eau humectât ses cartouches.

    La chasse aquatique terminée, il démontra la manière d'établir des communications entre un navire échoué et la côte. C'est peut-être l'application la plus utile de cet appareil de sauvetage.

    Rien de plus curieux que le feu d'artifice auquel nous a fait assister le capitaine. Les fusées, les bombes éclataient avec un fracas effroyable, qui attira aussitôt vers l'Île de Chabrié tous les habitants des alentours. Une expérience concluante, qui démontre pleinement la grande utilité de cet appareil, c'est celle qu'a faite le capitaine en promenant à travers la Seine un nègre attaché au service du yacht, monté à califourchon sur la ceinture ou les épaules du capitaine. Pendant toutes ces évolutions au milieu du fleuve, le nègre s'est à peine mouillé les pieds. Le capitaine Boyton a terminé ses expériences en démontrant l'application de son appareil à la destruction d'une flottille ennemie au moyen de torpilles. Un léger esquif ayant été lancé à l'eau, le capitaine alla lui-même placer la torpille dans l'embarcation, y mit le feu et, se couvrant d'un bouclier, attendit l'explosion, qui détruisit complètement la barque et ses voiles. Pendant toute la séance, qui a duré deux heures et demie, le capitaine n'a pris aucun repos et a fumé trois londres.

    L'appareil de sauvetage du capitaine Boyton est appelé à rendre de grands services en mer. Si la Princesse-Alice, qui a sombré il y a trois jours, engloutissant cinq cents personnes dans la Tamise, avait eu à son bord cinquante appareils semblables à celui du capitaine Boyton, la terrible catastrophe eut été singulièrement réduite dans ses proportions. Le capitaine Boyton n'a pas voulu quitter ses invités sans leur laisser un souvenir de sa personne. Après un échange de cordiales poignées de main, il a remis à chacun des invités sa photographie, ornée de quinze décorations qu'il a obtenues pour les nombreux actes de sauvetage qu'il a accomplis.

C'est ce même spectacle qui fut proposé au public rassemblé sur les rives du Lac Supérieur, le dimanche 14 septembre 1878. Les abords du lac étaient moins bâtis et plus accessibles qu'aujourd'hui. On fait état de l'évèmement dans le numéro de l'Industriel du 21 septembre, une semaine plus tard.

    Dimanche dernier une foule énorme et curieuse se pressait autour du grand lac supérieur du Vésinet pour assister aux expériences nautiques du célèbre capitaine Boyton qu'on pourrait appeler sans antiphrase l'homme poisson, ou mieux encore, l'homme-bateau. Nous ne reviendrons pas sur les divers exercices du hardi navigateur puisque nous les annoncions en les détaillant dans notre dernier numéro, les ayant vus le dimanche précédent à Versailles, sur le grand canal. Mais il nous reste à faire connaître succinctement à nos lecteurs, même à ceux qui étaient présents dimanche et lundi au Vésinet, en quoi consiste l'appareil insubmersible de l'intrépide nageur; nous trouvons à ce sujet, dans le journal l'Union Libérale de Versailles, une relation tellement juste et claire que, reconnaissant notre impuissance à mieux faire, nous ne nous faisons aucun scrupule de la lui emprunter, dans l'intérêt de nos lecteurs. [encadré ci-dessous]

     

    Cet appareil de sauvetage est très ingénieux.

    C'est un vêtement en caoutchouc purement et simplement: composé d'un pantalon et d'un veston. Le pantalon fait corps avec des bottes en caoutchouc, comme le veston fait corps avec des gants également en caoutchouc. La ceinture du pantalon est formée par un cercle d'acier pour maintenir l'enveloppe à une certaine distance du corps et laisser toute liberté aux fonctions des organes respiratoires et digestifs. On passe le pantalon ; on met le veston qu'on engage dans le pantalon de plusieurs centimètres. On applique une ceinture de caoutchouc sur le veston, et la fermeture est complète, le joint est étanche ; impossible à l'eau de pénétrer. Le veston est muni d'un capuchon que le sauveteur place sur sa tête, et qui le protège jusqu'au visage, lequel seul reste à l'air libre. Le tissu du pantalon est double. A l'aide d'un petit tuyau en caoutchouc placé à portée de la bouche, on peut envoyer de l'air dans cette enveloppe et la gonfler. Le veston est formé d'au moins trois enveloppes indépendantes, dans lesquelles on peut aussi insuffler de l'air. Enfin, à l'aide d'un dernier tuyau, on peut envoyer de l'air derrière le capuchon et le gonfler comme une vessie.

    Le caoutchouc, en s'appliquant sur le visage fait fermeture hermétique. Ce matelas d'air derrière la tête constitue un oreiller moelleux qui permet au sauveteur de se maintenir hors de l'eau sans fatigue, et même de dormir comme dans le meilleur des lits. Il suffit d'être vêtu de ce costume pour surnager, alors même qu'avec les tuyaux on n'aurait injecté qu'un peu d'air dans les compartiments étanches du pantalon et du veston. [6]

     

    Paul Boyton (1890)

    Illustration pour utilisée pour le Sea Lion Park de Coney Island (Brooklin)

     

Les expériences faites dimanche et lundi au Vésinet par le capitaine Boyton, ont été suivies avec beaucoup d'intérêt par tous les spectateurs, et couronnées d'un plein succès.
Malheureusement la dernière attraction du dimanche, l'explosion du « frêle esquif » torpillé par l'homme-poisson, a occasionné un accident bien regrettable. Au moment où la torpille placée sous le petit navire, le faisait exploser en soulevant une trombe d'eau énorme, un éclat de bois projeté par la force de l'explosion, est allé frapper le visage d'une fillette qui se trouvait sur le bord de l'eau. Il en a résulté « une blessure très grave ». Aussi, le lundi, le minuscule bâtiment ne figurait-il plus au programme. On se contenta de faire exploser la dynamite dans l'eau. « Elle a joué son rôle et d'une façon des plus concluantes » peut-on lire dans l'Industriel. « On ne dit pas le nombre de poissons qui ont été tués dans cette circonstance, mais il doit être colossal. Pauvres petites bêtes, victimes de nos inventions destructives ! ».préfère regretter le journaliste du Journal de Saint Germain moins emballé par le spectacle, comme le souligne Th. Lancelin, directeur, propriétaire et gérant de l'Industriel.

    Mon confrère du Journal de Saint Germain, qui signe B. Léo, ne paraît pas très enthousiaste de ce spectacle ; il était peut-être mal disposé, ou mal placé, et à part l'appareil qui trouve grâce devant sa critique, le reste lui semble peu de chose ; moi, j'avoue que je m'y suis amusé comme un vrai badaud, aussi, y suis-je retourné le lundi, pour la troisième fois, j'ajouterai même que s'il m'avait été permis de revêtir l'appareil et de I'expérimenter, j'en aurais été très satisfait.

    Par exemple, il écrit une phrase que je ne saisis pas bien et que je livre textuellement à la sagacité des lecteurs. Il dit: « Ces divers exercices ne pouvaient avoir un très-grand attrait sur le lac du Vésinet, où le navigateur était, en l'absence de courant, toujours en face du spectateur. Ah ! ça, cher confrère, vous auriez donc trouvé ces exercices beaucoup plus attrayants, si on n'avait pas pu les voir ? C'est drôle, ça, savez-vous, comme on dirait à Bruxelles. Quoiqu'il en soit, le public a prouvé par son empressement et ses applaudissements, qu'il y trouvait un certain intérêt.

    Sans doute, le capitaine Boyton fait un peu de fantaisie pour allonger son spectacle; cependant il ne cherche pas à faire croire que, muni de son appareil, on trouve juste à point, en mer, une cargaison complète de vivres, de munitions et d'ustensiles de toutes sortes, ce serait à désirer de faire naufrage, pour se procurer un bon repas; mais il vous prouve qu'avec ce même appareil on peut, en cas de sinistre, se maintenir sur l'eau pendant fort longtemps, de manière à attendre du secours, et à en porter au besoin. Lui-même en est la preuve vivante, puis qu'il a déjà sauvé la vie, pour son compte personnel, à plus de 70 personnes, et dans les circonstances les plus critiques...

Au risque de mettre à mal la fierté des Vésigondins, parfois teintée de chauvinisme, la vérité historique exige de signaler que le lendemain dimanche 22 puis le lundi 23 septembre, le capitaine Boyton renouvela ses expériences à Chatou, « sur une vaste pièce d'eau de plus de 10,000 mètres de superficie, située dans la villa Lambert ». Le public y fut admis moyennant la même rétribution qu'au Lac Supérieur du Vésinet, avec la même affluence.
Quelques semaines plus tard, on fit de nouveau allusion au célèbre
Captain pris très au sérieux, dit-on, jusque dans notre état-major :

    Les expériences du capitaine Boyton commencent à porter leurs fruits. De forts intéressantes expériences ont eu lieu ces jours derniers sur la Seine entre Argenteuil et Asnières. Un peloton de cuirassiers, commandé par un capitaine adjudant-major, a traversé la Seine à la nage, au moyen d'un nouveau système qu'on essayait pour la première fois, et qui consiste en ceci : On déroula un paquet de toile caoutchoutée qu'on gonfle en soufflant dans un tube dont elle est munie, de façon à former une énorme ceinture de natation pour cheval. On ajuste l'appareil sur les chevaux et, montés par leurs cavaliers, on les pousse à l'eau. L'opération a parfaitement réussi. Le fleuve a été rapidement traversé à plusieurs reprises. Avec cet appareil léger, peu embarrassant, un fleuve si large, si rapide qu'il puisse être, ne sera plus un obstacle pour la cavalerie....[7]

     

Après avoir parcouru le monde, descendu les plus grands fleuves à la nage, traversé la Manche, puis présenté un peu partout son spectacle nautique, Paul Boyton rejoignit le Plus Grand Cirque du Monde, le cirque Barnum avant de créer, dans le cadre de Coney Island, son propre parc d'attration aquatique, le premier du genre, le Sea Lion Park qu'il exploita de 1894 à 1902 et qui deviendra ensuite Luna Park.
Paul Boyton est mort le 19 avril 1924 à Brooklyn (État de New-York).

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    Notes et sources

     

    [1] Le SS Princess Alice, un bateau à aubes navigant sur la Tamise, coula à la suite d'une collision avec le charbonnier Bywell-Castel près de Tripcock Point, dans le borough londonien de Greenwich, le 3 septembre 1878. Il y eut au moins 600 victimes.

    [2] Son vrai nom était Peter Boyton. Il est lui-même à l'origine de son personnage mythique par son livre "The Story of Paul Boyton. Voyages on all the great rivers of the world, paddling over twenty-five thousand miles in a rubber dress". sous-titré "A rare tale of travel and adventure. Thrilling experiences in distant lands, among strange people. A book for boys, old and young". Milwaukee, Riverside Printing Company, 1892.

    [3] Dans Les Tribulation d'un Chinois en Chine (1879), Jules Verne intitule son chapitre XX « Où l'on verra à quoi s'exposent les gens qui emploient les appareils du Capitaine Boyton ».

    [4] Journal des villes et des campagnes, 10 septembre 1878. Le spectacle était présenté dans la Seine à St Cloud.

    [5] Journal des débats politiques et littéraires, 8 septembre 1878. Ce premier article sur la tournée parisienne de Boyton a fait référence.

    [6] Union démocratique et libérale de Seine-et-Oise, 19 septembre 1878 et non l'Union libérale de Versailles ; le texte a été publié dix jours plus tôt par le Journal des Débats.

    [7] L'Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 5 octobre 1878.


Société d'Histoire du Vésinet, 2020 • www.histoire-vesinet.org