Tableau exposé au
Salon de 1884 et depuis popularisé par la gravure. Tout habillé de
satin blanc, posé devant une draperie blanche aussi, il déplore sur sa
mandoline la coquetterie de Colombine, et son visage trahit
l'expression du désespoir le plus consolable. "L'œil se repose avec
plaisir devant l'harmonieuse combinaison des tons clairs au milieu
desquels se détache la figure poudrée de Pierrot, Grâce à
ce tableau, M. Comerre peut être désormais considéré comme un maître
dans l'art d'exprimer avec vigueur les nuances les plus subtiles et les
plus délicates des couleurs, sans avoir recours à des procédés violents
d'opposition et sans rechercher les vulgaires surprises du trompe-l'œil."
M. Dayot
Société d'Histoire du Vésinet, 2004 - www.histoire-vesinet.org