Jean-Paul Debeaupuis, société d'Histoire du Vésinet, juillet 2024. [1]

Les Rafferon et le manoir de Veysinel

Dans le Livre de l'élection de Paris [2], un dénombrement daté de 1470 montre que les bois qui constituaient l'essentiel de notre boucle de Seine étaient alors revenus à l'état sauvage. Montesson ne comptait plus que 4 habitants, Croissy 2, Le Vésinet aucun. L'exploitation de la terre et des bois ayant été sans cesse perturbée et plusieurs fois ravagée au cours du siècle précédent par les troupes anglaises et les mercenaires de toutes obédiences, les moines du prieuré d'Aupec employaient leurs serfs dans des pêcheries, ayant obtenu quatre droits de pêche dans la « rivière de Seyne ». On lira avec profit le chapitre introductif de nos voisins Alpicois sur la féodalité et la situation du Pecq et de ses fiefs entre le VIIIe et le XVe siècle. Malgré sa simplification et quelques erreurs de détail, ce rappel est utile. [3]

Le patronyme Raffron sur un manuscrit de 1539 (x6).

Une famille du Pecq, les Rafferon (nom orthographié aussi Raffron ou Rafron), va acquérir une place importante au cours du XVIe siècle dans toute la contrée. Les Rafferon y sont nombreux. On en trouve aussi bien à Saint-Germain qu'à Poissy et à Argenteuil. Au port du Pecq, le quai appelé Quai des Rafferon en a conservé la mémoire jusqu'au XXe siècle. Le premier représentant de cette famille à avoir acquis de la notoriété est Marin Rafferon. Il est laboureur et vigneron. On trouve sa trace dans plusieurs documents de la fin du XVe siècle, en particulier celui (4 mars 1479) par lequel l'Abbé de Saint-Wandrille, par l'intermédiaire de ses procureurs, Simon Foucault (prêtre) et noble René Maydon (doyen de Langres), accordent à Marin Rafferon un bail dont des détails seront développés plus loin. [4]
En 1483, André d'Espinay, archevêque de Lyon et de Bordeaux, se fait adjuger l'abbaye. L'abbaye normande de Fontenelle, qui avait été abandonnées durant la Guerre de Cent ans, s'efforce alors de remettre en état ses nombreuses « possessions ». Celle d'Aupec – une parmi d'autres – n'en est qu'une faible part et le coût du bail (24 puis 13 livres tournois) est plutôt modeste même s'il s'y ajoute « un poinçon de vin ». [5] Ce bail avantageux est, pour certains auteurs, destiné à donner à Marin Rafferon (qui demeure un « laboureur » et un « vigneron ») les moyens de remettre en état une exploitation délabrée après les ravages la guerre. Marin Rafferon, qui doit alors avoir à peine plus de 20 ans, sera habile à faire fructifier sa tenure (ou son tènement) et à permettre à sa famille d'obtenir des charges prestigieuses et rémunératrices dans toute la contrée.
Louis Bigard (1876-1953), historien du Pecq, crut y voir l'amorce d'une ascension sociale, une tentative d'accéder à la noblesse mais il n'en est rien. Jamais les Rafferon ne possèderont un fragment du fief du Vésinet – qui d'ailleurs n'était pas un fief, mais une dépendance, une annexe de la seigneurie d'Aupec. [6] Certes, trois générations de Rafferon ont vécu et parfois prospéré sur la terre du Vésinet (Veysinel, Vesynel, Voysinel, Vésigneul, Vézinay, Vézinet) dans un certain confort. Marin puis son fils Michel Rafferon en furent les tenants (les seigneurs). Mais à l'échéance du bail, quand l'abbé de Saint Wandrille décidera en 1569 de vendre les possessions Alpicoises de l'Abbaye normande pour couvrir les frais des Guerres de religion, il s'adressera à Albert de Gondi, comte de Retz et les Rafferon quitteront la scène.[7]

A travers les multiples documents fiscaux et notariés qui, à partir du règne de François Ier, deviennent de plus en plus règlementés, nous avons trouvé çà et là des détails qui éclairent et concrétisent l'apparition et le développement du domaine qui deviendra au XVIIe siècle, par la volonté du maréchal de Noailles, la Ferme du Vésinet.
Un de ces documents contient la première description des lieux qui comprennent, en 1479 :

    ... toutes les masures, place de colombier, terres et prés, dont la partie desdites terres et prés sont la plupart en ruyne et buyssons et généralement tout le lieu de Vésinel, près du port dudit lieu du Pec, et tout ledit lieu entretenant, tenant d'un costé à la rivière Seyne, d'autre costé et aboutissant d'un bout au seigneur de la Borde et par le bout d'embas au seigneur de Crocy. [8]

Le bail sera plusieurs fois renouvelé ou ajusté, en 1486, 1495 et 1500. Marin Rafferon obtiendra finalement un bail perpétuel et transmissible. [8,9]
En 1511, un acte de dénombrement des possessions de Saint-Wandrille au Pecq mentionne un « manoir »:

    ... Et sy avons outre Seyne, du costé devers Paris, ung autre manoir dict Voysinel, où il y a plusieurs terres labourables, prés...

    ... Lequel lieu de Vesynel et terre d'icelluy [...] se consister en ung petit manoir, de maisons et petites estables couvertes de chaume...

La présence de ce manoir a semblé attester le caractère noble du lieu et par extension, de ses occupants, les Rafferon. Mais on trouve dans les clauses fixées par les bailleurs au tenancier (preneur) la raison d'être et la fonction de ce « petit manoir » : «... obligation pour les preneurs d’héberger le proviseur et le procureur [de l'Abbaye], quand ils viendront au Pecq ... »

A la fin du XIXe siècle, au début du XXe et tout récemment encore, des ouvrages fort pratiques ont été produits pour réunir sous forme imprimée, avec ou sans index, les textes manuscrits conservés aux Archives nationales, dans les communes ou les études notariales. Ces ouvrages sont beaucoup plus accessibles que les manuscrits mais ils présentent aussi un inconvénient majeur. Les noms propres sont parfois mal déchiffrés. Et aux formes multiples dues aux rédacteurs et aux copistes, s'ajoutent les erreurs de déchiffrement. Un exemple parmi d'autres.

    ... donation à Jehan Raffron, prêtre, curé du Pecq, maître ès arts en l'Université de Paris, son fils, de tous les biens qu'elle possède au terroir du Pecq, en la terre et seigneurie de Vestueil, assise près la porte dudict lieu du Pec, la saulseye du port aux chevaulx ...

Dans ce texte lu par un transcripteur systématique, le mot « Vestueil » lui semble le plus probable et se retrouvera dans l'index alors qu'un lecteur informé et soucieux du sujet n'hésitera pas à y reconnaitre notre Vésinet. Cet exemple est tiré d'un gros ouvrage de plusieurs volumes : Inventaire des registres des insinuations du Châtelet de Paris, pour les règnes de François Ier et de Henri II publié en 1906 par E. Campardon et A. Tuetey. Il a connu dans la période récente un regain de popularité auprès des généalogistes. D'autres ouvrages (Minutier central des notaires de Paris. [...] Inventaire analytique par C. Béchu, F. Greffe et I. Pébay. Paris, 1993) présentent le même intérêt ... et les mêmes défauts pour le même usage. On y trouve cependant, pour la période allant de la signature du premier bail (1479) à la vente de 1569, d'autres actes notariés permettant d'apprécier l'évolution de la situation de la famille Rafferon et de la terre du Vesynel. Marin Rafferon est décrit comme homme droit et énergique ayant l'amour de la terre et ambitieux pour ses fils.
Jehan, l'aîné obtiendra un autre bail : celui du passager (le passeur), c'est à dire le gérant du bac qui sert à la traversée de la Seine. [10]

    ... tous les droits [...] à charge par les preneurs d’entretenir le dit bac de nasselles, cordages et autres choses qu’il conviendra avoir pour le dit port, icelluy bac aussi entretenir de toutes réparations, grosses et menues ; d'exercer ou faire exercer, aussi bien et deuement, la justice que le dit collège a au dit lieu, sans en icelle justice faire aucun abbuz, attemptatz, dol ou fraulde. Pareillement à la charge de faire par ledit preneur, de trois ans en trois ans, pappiers nouveaulx du droict que le dit collége a audit lieu, tant des cens, rentes que de toutes autres choses et droictz, et en la fin du dit temps leur en rendre ung, signé du greffier ou tabellion du dit lieu ».

Ce bail est obtenu non de l'Abbaye bénédictine de Fontenelle qui a les droits sur la seigneurie d'Aupec et sa dépendance du Vésinet mais du collège Saint-Bernard, de l'ordre de Citeaux, qui possède les droits sur la « rivière de Seyne » inclus dans l'antique fief des Bernardins. En 1355, les Bernardins avaient acheté ce petit fief qui dépendait du seigneur de Montmorency. Situé dans la partie basse d'Aupec, au bord de la Seine, il comprenait alors une maison et 17 arpents de terre, constitués de parcelles réparties en divers lieux voisins. Mais son intérêt principal résidait dans les revenus que procurait un droit de péage, perçu pour emprunter un bac qui permettait de traverser la Seine à cet endroit. Les Bernardins en donnèrent la concession à un habitant du voisinage, qui avait la charge de l'entretenir et de percevoir les péages. Par la suite, les Bernardins acquirent les parcelles de terre proches du ponton situé sur la rive gauche, où aboutissaient les personnes transportées par le bac. C'est ainsi qu'au XVe siècle, les Bernardins possédaient toute la partie d'Aupec proche du fleuve, que l'on appelait alors le Port Aupec (puis Port-au-Pecq). Jehan Rafferon obtint ce bail en 1493.
Nicolas, fils de Jehan en héritera (jusqu'en 1545) puis Guillaume et Jean Rafferon, ses fils en obtiendront le renouvellement (1552) avec aussi de nouvelles charges :[11]

    ... Obligation pour les preneurs d’héberger le proviseur et le procureur, quand ils viendront au Pecq, et, d’autre part, de faire bastir... tout de neuf une maison manable, [d'habitation] de deux travées de long sur dix huict piedz de large et de deux estages de hault, maçonnée de pierre, plastre et moillon, d’espoisseur compectant,... et à chesnes par voye, et par les encongneures, de pierre de taille, dedans la deuxiesme année..., et ce au lieu et place où d’ancienneté et de présent est la loge où se retire le passager dudit Pec ».

Le même document du 12 octobre 1552, attribue aux preneurs « la rente de 4 livres tournois due par celuy ou ceulx qui tiendront le pressoir du Pec, appartenant audit collége, et duquel pressoir feu Nicolas Rafferon [le père des preneurs] marchand au dit Port-au-Pec, estoit détempteur et propriétaire ».

Le second fils de Marin Rafferon, Michel, succèdera à la mort de son père comme régisseur du domaine du Vésinet. Instruit et hôte assidu du château de Saint-Germain, il avait obtenu auparavant diverses charges : bailly du Pecq, puis sergent et garde de la Garenne de Glandas [12] et enfin, concierge en titre du château de la Muette, dans la forêt de Saint-Germain.
Les registres des insinuations du Châtelet conservent quelques épisodes de la progression des membres de la famille Rafferon. L'insinuation (enregistrement) des donations, qui se pratiquait d'une façon courante dans les pays de droit écrit, n'a été instaurée en France qu'en 1539 sous le règne de Francois Ier. Elle entra dans la jurisprudence par l'ordonnance de Villers-Cotterets (août 1539) dont un des articles stipule que toutes donations seraient insinuées (enregistrées) dans les cours et juridictions ordinaires des parties contractantes et des biens donnés, sous peine d'être réputées nulles.
En 1538 (2 janvier) Michel Rafferon renonce à son office de sergent de la forêt de Saint-Germain-en-Laye et de garde du Repos-Tonnelet en ladite forêt au profit de son frère Claude [13]
A la fin de la même année 1538, il renonce à son office de sergent royal de la garde de la Garenne [de Glandas] avec la conciergerie de la Meute (Muette), dans la forêt de Saint-Germain, au profit de son parent Gilles Rafferon.[14] Le 26 décembre 1538, c'est le roi François Ier lui-même qui signe à Saint-Germain des lettres de provision en faveur de Gilles Rafferon, comme sergent et garde de la Garenne de Glandas avec la conciergerie de la Muette en la forêt de Laye.

En 1545 (14 avril) le même Michel Raffron « seigneur du Vésinet demeurant au Pecq » fait donation à Jehan Raffron (son fils), « maître ès arts, étudiant en l'université de Paris », d'une rente sur un jardin à Fourqueux, près Saint-Germain-en-Laye,) « à cette fin qu'il se puisse mieulx commodément et honnestement entretenir à l'estude de décret à Paris, en laquelle ledit Raffron est à présent estudiant ». [15] Quelques mois plus tard, c'est le beau-frère de Jehan Raffron, Claude Chiefdeville, « l'un des gardes de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, demeurant à Saint-Germain-en-Laye » qui fait donation à « Jean Raffron, prêtre, curé du Pecq, écolier, étudiant en l'Université de Paris, de ses droits pour un septième sur les successions de Jacques Chiefdeville et Geneviève Angelart, sa femme, ses père et mère, pour la bonne amour naturelle que ledict ceddant a audict estudiant, et aussi qu'il est frère charnel à Nicole Raffron, femme dudict ceddant, et ad ce qu'il se puisse mieulx entretenir aux escolles, esquelles il est de présent estudiant »[16]
En 1546 (4 mars) Jeanne Perreau, veuve de Michel Raffron « ancien sergent et garde de la garenne du Petyt Glandas pour le Roy nostre Sire », demeurant au Pecq fait donation à Jehan Raffron (son fils), « prêtre, curé du Pecq, maître ès arts en l'Université de Paris, son fils, de tous les biens qu'elle possède au terroir du Pecq, en la terre et seigneurie de Vésinet, assise près la porte dudict lieu du Pec, la saulseye du port aux chevaulx, maisons, manoirs, terres, vignes, saulseyes et héritaiges quelconques, à charge d'acquitter ses dettes et de pourvoir à son entretien.» [17]
Les saulseyes ou saussaies (dites aujourd'hui saulaies riveraines) sont des formations végétales composées principalement de saules, présentant plusieurs intérêts écologiques et économiques. Elles jouent un rôle crucial dans la protection des berges contre l’érosion. Ces habitats hébergent des espèces rares et possèdent un intérêt écologique, faunistique et cynégétique (gibier d’eau). Elles contribuent à l’épuration et à la régulation des eaux, apportent une réelle valeur paysagère aux cours d’eau. Les saulaies, reconnues aujourd'hui essentielles pour la biodiversité et la stabilité des écosystèmes riverains, avaient déjà un rôle pratique et économique au XVIe siècle.
Enfin, en 1549 (18 janvier) Jehan Rafferon, curé de la cure et de l'église paroissiale de Saint-Wandrille du Pecq et de Saint-Martin-de-Lanluetz, vend à Claude Rafferon, sergent de la gruerie de Saint-Germain-en-Laye (son frère) ses droits sur le fief du Vésinet. Cet acte important est publié dans plusieurs ouvrages avec quelques différences. En 1551, la cour du Châtelet eut à se prononcer sur un conflit entre « Maistre Jehan Rafferon, soy disant curé de l'église parrochiale Sainct-Martin de Lanluetz troublant la possession du Chapitre. » En 1556, cette même juridiction eut à rendre un arrêt définitif maintenant les droits des chanoines, de la collégiale de Poissy se prononçant en faveur du Chapitre contre « Maistre Nicolas Massuet, prêtre, curé de l'église parroissialle de Saint-Martin des Alluectz de Lanluais ». Entre temps, le curé avais changé et l'orthographe, malgré l'ordonnance de Villers-Côterets et ses suites, restait très incertain [18]
On retiendra que Jehan tenait ses droits de la succession de son père Michel Rafferon (ou Raffron) sergent et garde de la Garenne de Glandas, concierge de la Muette de Saint-Germain en Laye, seigneur du fief du Vésinet. L'acte comporte une description détaillée de ce qui constitue cette succession.

    ... un manoir et 800 arpents de terres labourables, prés, bruyères, taillis alentour du manoir, près du port au Pecq, le long de la Seine, d'une part, et d'autre part, attenant aux bois de la Borde, dits de la Trahison, ou le Terrier-aux-Renards, ledit fief mouvant en arrière-fief de l'abbaye de Saint-Wandrille, près Caudebec, diocèse de Rouen ; également de ses droits sur trois gords ou pêcheries en la rivière de Seine, près du Vésinet, l'un appelé « le Gord au Moyne », les autres « le Grand Gord, près la Boutellerie, et le Gord de Chasseraige », et un droit de pêcherie appelé « le Boche », sur la Seine, dans « l'Isle Espineuze », sur toutes rentes au Pecq et aux environs, biens meubles, ustanciles d'hôtel et vaisselle d'argent, le tout provenant de la succession de Michel Raffron ...

En 1563, les guerres de religion ayant mis le Trésor royal à sec, Charles IX fait appel à l'Eglise pour le renflouer. En 1567, l'assemblée des archevêques et évêques offre de verser 700 000 livres tournois, lourde charge qui sera supportée par tous les diocèses du royaume, y compris les établissements religieux de chacun d'eux. L'abbaye de Saint-Wandrille n’ayant pas de réserves en deniers, dût vendre des biens pour fournir la somme de 3000 livres tournois qu'elle devait. Elle aliéna donc ses possessions du Le Pecq et leurs dépendances. Le « preneur » fut en 1569, Albert de Gondi, premier gentilhomme de la Chambre du Roi, comte, puis duc de Retz. Cet homme né à Florence, tenait en fief la partie de l'Ile de France située au nord de Versailles. il en restera propriétaire des terres du Pecq et du Vésinet durant trente ans sans y porter un intérêt quelconque. Après bien des tractations, il les vendra au sieur Antoine Bréhant de La Roche, Ecuyer de la Reine...[19]

Le Territoire du Pecq à la veille de la Révolution française.

Plan et arpentage par ordonnance de l'Intendant de la Généralité de Paris en date du 30 mai 1787

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    Notes et sources:

    [1] Une première version de cette page, mise en ligne en 2002, écrite à partir de textes anonymes de la fin du XIXe siècle et complétée de citations tirées de la revue municipale (n°93, décembre 1990) avait été complétée en 2016. Cette nouvelle version, entièrement refondue, est enrichie et corrigée à partir de sources originales.

    [2] Cité par l'Abbé Lebeuf. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Table analytique (1883).

    [3] Le Pecq sur Seine, 1000 ans d'histoire, ASCALA, 1995 (Quelques particularités du système féodal. p.9)

    [4] Minutier central des notaires de Paris. Minutes du XVe siècle de l'étude XIX. Inventaire analytique, par Claire Béchu, Florence Greffe et Isabelle Pébay. Paris (1993).

    [5] Soit un muid ou deux cents quatre-vingt-huit pintes, quelque 163 litres. A titre de comparaison, en 833, la Terre d'Aupec fournissait aux moines de Fontenelle 350 muids de vin par an.

    [6] L. Bigard. Les Seigneurs du Pecq et du Vésinet, Versailles, 1925 [réédition en 2005].

    [7] Suite aux Guerres de religion, le trésor royal étant à sec, le clergé acceptera de verser 700 000 livres tournois au roi. Pour acquitter sa part de la contribution, l’abbaye vendra son fief du Pecq à Albert de Gondi, comte de Retz, en 1569 (voir le dossier AVAP de la commune du Pecq)

    [8] Minutier central des notaires, Ibid.

    [9] Inventaire des registres des insinuations du Châtelet de Paris, pour les règnes de François Ier et de Henri II. E. Campardon & A. Tuetey, Paris, 1906

    [10] Ce bail aurait été obtenu en 1493 par Marin Rafferon ou par son fils Jehan (cité dans Le Pecq sur Seine, 1000 ans... (voir note 3) et dans le dossier AVAP de la commune du Pecq.

    [11] Bail pour neuf ans, par le collège Saint-Bernard, ordre de Citeaux, représenté par François Barberot, curé de Champcueil. Paris, 10 décembre 1552.

    [12] Lettres de résignation par Pierre d'Aymar (archer de la garde du corps et capitaine de Corbeil) de l'office de sergent et garde de la garenne de Glandas au profit de Michel Rafferon (garde de la vénerie du roi) Paris, 2 janvier 1538.

    [13] Enregistré aux Eaux et forêts, avec des lettres de surannation du 19 février 1546 et du 8 mars 1546. Arch. nat, Zte 330, fol. 103. 1 page 1/2.

    [14] Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). Capitaines et gouverneurs, maîtrise et gruerie. par Dulon, J. chez C. Lévêque (Saint-Germain-en-Laye) 1899.

    [15] Inventaire des registres des insinuations du Châtelet de Paris..., Ibid. (Notice 1719)

    [16] Inventaire des registres des insinuations du Châtelet de Paris..., Ibid (3 juin 1547).

    [17] Inventaire des registres des insinuations du Châtelet de Paris..., ibid (fol.383)

    [18] On nommait garenne de Glandas (ou de Petit Glandas) les garennes autour du pavillon de la Muette dans la forêt de St-Germain. A l’époque de François Ier, lorsqu’il y fit construire le château de la Muette, celui-ci était quelquefois désigné par ces mots « La Muette en la Garenne de Glandas » pour la différencier de La Muette de Boulogne, ou château de la Muette (du Passy actuel).

    [19] Henri Cholet et Tina Couybes, La Ferme du Vésinet. Cercle historique alpicois, Le Pecq, 1997.


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