Visite et estimation des seigneuries du Pecq et du Vésinet faites d'ordre du roi à la suite de leur achat à Bréhant de la Roche [Arch. nat T 193.5] Terre de Vesinet [1] Plus, de l'autre costé du grand chemin de Paris [2] et le long d'iceluy, depuis la dite riviere jusqu'aux bois dudit Chastou, apelé le bois de la Trahison, sont aussy terres non labourables, dependant de ladite maison, qui sont pareillement en friches, bruyeres, hayes, buissons, pasturages, quelques bois taillis de petitte contenance, mal venans, de peu de valleur, qui sert de garenne peuplée de lapins, desquels il y a quelques petits baliveaux, près desquels bois il y a aussi une pièce de pré qui n'est de valleur, le tout joignant ensemble, venant le long de la riviere, descendant en bas aux terres et bois appartenans ou Sr Delaborde, par le hault aux bois du Sr de Chastou et d'autre part au grant chemin de Paris passant audit Chatou; contenant icelles deux prairies cy dessus declarées, dependant dudit Vezinet, deux cent quatre vingt deux arpens, vingt quatre perches ou environ, selon qu'il nous a esté raporté par lesdits officiers. De toutes lesquelles terres, bois taillis et buissons ne s'en peut tirer que petit proffit, et cet.
[1] La plus grande partie du texte concerne Le Pecq. Nous ne reproduisons que la partie consacrée au Vésinet. La transcription respecte exactement l'orthographe de la copie de 1667. [2] A cette date, les allées forestières ne sont pas encore tracées. Le "grand chemin de Paris" ne suit pas encore le tracé rectiligne de l'actuel Boulevard Carnot. Il contourne la hauteur comme le fera plus tard le chemin de fer.
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