Sophie Cueille, SRI - Ile-de-France.
In
: "L'architecture de la villégiature", Colloque, Hyères, 26
- 28 avril 1999.
Maisons-Laffitte, Le Vésinet
: villégiatures en “bord de ville” Deux types d'organisation urbaine.
Depuis plus de dix ans le service Ile-de-France
s'est attaché à l'étude de l'architecture de plusieurs sites, réputés
au XIXe siècle comme lieux de villégiature, dans la région Ile-de-France.
En effet la pratique aristocratique de la maison de campagne au XVIIIe
siècle trouve son prolongement dans le siècle suivant, phénomène accentué
par le développement urbain de la capitale, l'insécurité et les miasmes
qui en découlent. C'est ainsi toute une société d'intellectuels et de
bourgeois parisiens qui devient acquéreur potentiel de villégiatures à
l'orée d'une forêt, d'un bois ou au bord d'un fleuve, dans un rayon d'une
vingtaine de kilomètres de Paris. Le plus souvent le phénomène touche
plus particulièrement un quartier, résultat d'un lotissement ou d'implantations
spontanées sur un site particulièrement attrayant, nous pouvons citer
notamment des quartiers de villégiature sur une île comme nous l'avons
rencontré à Poissy (Yvelines). Mais comment dégager les caractères de
la villégiature ? Nous l'avons vu lors de notre dernière rencontre
à Deauville, Claude Mignot l'avait souligné, il est encore difficile de
parler des caractères d'une architecture de la villégiature pour les maisons.
En effet hormis peut-être un déploiement particulier de terrasses et de
belvédères pour jouir des vues, que ce soit celles de la montagne de la
mer ou des espaces paysagers créés ex nihilo, pour le XIXe siècle,
l'architecture de ces maisons, quelque en soit la taille, traduit les
recherches et les modes contemporaines en matière d'élévation, de matériaux
et de décor, avec bien sûr des variations en fonction des régions. On
peut aussi nuancer le propos par exemple avec la problématique du chalet
suisse. Est-il tout particulièrement destiné à des lieux de villégiature ?
Si on le rencontre tout d'abord comme fabrique de jardin, alors symbole
d'évasion bucolique, on le rencontre aussi plus tard, à Trouville, Hossegor,
Maisons-Laffitte, Clamart, Meudon... etc.. Il semble qu'à chaque exemple
connu s'attache une première volonté d'occupation saisonnière. Car telle
est là l'un des caractères essentiel pour tenter de définir un habitat
de villégiature.
Si la famille Baltard et Lekeu construisent à Sceaux deux maisons de vacances,
on n'en décèle aucun signe dans leur élévation, si ce n'est que l'orientation
des pièces principales est au nord pour une plus grande fraîcheur. De
même l'architecture de nombreuses maisons dans les "Villa" ou
"Hameaux" de divers quartiers parisiens ne se démarquent de
leurs semblables que par leur position dans la parcelle, plus rare bien
sûr étant les milieux de parcelle.
Ce qui est certain, c'est que les stations de villégiature, quelques qu'elles
soient, sont évidemment un creuset pour la recherche architecturale sur
la maison, puisque lieux privilégiés et concentrés de la construction.
On le voit bien en consultant revues et recueils d'architecture, les modèles
proposés par les architectes ont étés souvent construits dans des lieux
réputés de la villégiature. Mais seul l'avancement des différentes études
lancées sur la villégiature en France ainsi qu'à l'étranger, permettra
de tirer de réelles conclusions sur l'architecture de la "villa de
villégiature".
Au-delà de l'architecture et des analyses typo-morphologiques l'étude
de la villégiature doit aussi s'attacher plus particulièrement à la notion
d'ensemble, d'espace, d'implantation dans le site et tenter de restituer
les principaux mécanismes financiers et les différentes stratégies immobilières
qui ont prévalus à la création de ces ensembles.
C'est cet aspect du phénomène de la villégiature que nous avons choisi
d'illustrer dans la présentation de deux exemples de l'ouest parisien,
dans le département des Yvelines, sur les boucles de la Seine, les colonies
de Maisons-Laffitte et du Vésinet, car c'est ainsi que l'on dénommait
ces entreprises ouvertes aux pionniers acquéreurs de ces nouveaux lieux
de villégiature. Le premier est une création du banquier Jacques Laffitte
en 1833, le second celle d'Alphonse Pallu, industriel, en 1858.
Pour cette présentation deux solutions s'offraient à moi, présenter ces
exemples de manière consécutive ou le faire de manière simultanée. Nous
utiliserons cette dernière plus didactique et surtout plus révélatrice
des différentes approches du service à dix ans d'intervalle ; Le
Vésinet ayant fait l'objet d'une étude et publication en 1987-1989 et
Maisons Laffitte, dont le repérage a été engagé en 1989, n'a fait l'objet
d'une publication et donc de nouvelles recherches qu'en 1998-1999.
• Le site, le financement
et les hommes clefs
Présentation des deux sites :
L'un, parc du château de Maisons,boisé
et irrigué par un réseau d'allées cavalières, issu des tracés successifs
des XVIIe et XVIIIe siècles, entre la Seine et la forêt de Saint-Germain-en-Laye,
marqué par la présence du château de Maisons et d'un village limitrophe.
L'autre qui à l'origine n'est qu'un bois, “le bois du Vésinet” également
structuré par un réseau d'allées datant de l'Ancien Régime dépourvu de
tout monument et de tout village. Le site, dans l'une des boucles de la
Seine, dominé par le château de Saint-Germain, est traversé par la fameuse
ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain-en-Laye inaugurée en 1837.
Maisons-Laffitte,
le choix de l'opportunité, les pionniers de l'urbanisme à la campagne
Présentation brève de Laffitte :
- Le personnage, banquier et politique,
- Son investissement dans les entreprises immobilières
des nouveaux quartiers parisiens,
- Sa faillite et son entreprise de lotissement du parc
de Maisons,
- Sa création d'une Société, l'Edilité parisienne
et d'une revue l'Edile de Paris, véritable support du lancement
de son entreprise auprès de la clientèle parisienne. Notons dès lors
que l'entreprise est totalement privée.
Le Vésinet, une entreprise
immobilière raisonnée
A la différence de la colonie de Maisons, où
Laffitte ne semble pas avoir, dans un premier temps, acquis sa propriété
pour la lotir, le lotissement du Vésinet est une affaire immobilière raisonnée,
une entreprise financière montée de toute pièce. Les premières réflexions
semblent avoir mûri dans les couloirs du Conseil général du Puy de Dôme
où se rencontrèrent le Comte de Morny, futur duc de Morny et créateur
de Deauville et Alphonse Pallu, industriel à Pongibaud et politique local.
Nul doute que Morny, devenu ministre de l'intérieur, fasse connaître à
Pallu, l'affaire du Vésinet en le mettant en relation avec le banquier
Henri Place. Ce dernier spéculait sur des échanges et ventes de terrain
avec la maison de l'empereur. C'est à ce terme que Place et Pallu créent
une Société en commandite par actions, en 1856, sous la raison sociale
"Pallu et compagnie". La Société se propose de mettre en valeur
les biens acquis, 436 hectares situés sur les communes du Pecq, de Croissy
et de Chatou, en gros la forêt du Vésinet : défricher, créer des
routes et rues, amener l'eau, construire, louer, revendre, bref gérer
une entreprise immobilière. Pour financer, le banquier Ernest André s'investit
dans l'affaire. (A ce propos il y a dix ans nous n'avions pas jugé
nécessaire d'en savoir plus sur ce personnage, notamment quelle place
il a pu tenir dans d'autres opérations immobilières, ce que nous aurions
tenté de faire aujourd'hui).
• L'acte de lotir :
les auteurs du tracé
Le site et le financement déterminés,reste à élaborer une partie essentielle
de l'entreprise immobilière, celle du tracé général. Qui en sont les auteurs ?
cela n'est pas toujours aisé à trouver. Dans les deux cas qui nous préoccupent
le sujet est d'autant plus important du fait que nous sommes dans des
exemples d'urbanisme paysager.
• Maisons-Laffitte :
le principe des réserves
Pionnière en France, en matière "d'urbanisme vert", rappelons
que l'aventure démarre en 1833, l'entreprise est le fait de plusieurs
acteurs.
Tout d'abord, Laffitte s'adjoint les services d'Auguste Constantin, en
quelque sorte professionnel du lotissement, puisqu'il est déjà l'auteur
de la ville d'Enghien-les-bains, et de plusieurs lotissements de quartiers
parisiens, mais aussi d'un groupe d'architectes dont les noms ne sont
pas à ce jour précisés.
Le tracé du lotissement reprend des éléments du tracé initial du parc,
ajoute des éléments, places et square (influence anglaise), conserve des
éléments du végétal existant pour constituer des "réserves"
dont l'emplacement résulte toujours d'une mise en situation qui favorise
l'impression boisée du lotissement et, par conséquent, bannir l'aspect
minéral de la ville.
Il prône les théories du paysagiste Lalos, dont l'Edile de Paris
publie de nombreux passages notamment sur l'importance des espaces boisés.
On ne peut attribuer la paternité du dessin paysagé à Lalos, mais il est
incontestable que son influence a été considérable pour l'esprit du site.
Il faut remarquer que tout le réseau du parc est qualifié non de rues
mais d'avenues, ces avenues sont en terre et bordées d'arbres.
L'ensemble, réserves, avenues, doit constituer une vaste promenade réservée
"aux heureux propriétaires". Toutes les campagnes publicitaires
contemporaines sont basées sur ce fait. L'ensemble sera agrémenté de fontaines
et, rappelons-le, fermé par des portes, celles même qui fermaient l'ancien
domaine des Longueil.
Evoquer la place du jardin anglais de Laffitte dans l'ensemble de la composition.
• Le Vésinet: la composition
paysagère du comte de Choulot
Plus de vingt ans après la création du lotissement
du parc de Maisons, les mentalités ont évolué. Nous ne sommes plus dans
la quête d'une vie d'ermite au milieu d'un cadre forestier, mais plutôt
dans une volonté d'une vie dans un cadre de nature, mais cette fois une
nature recomposée et policée où chaque regard est dirigé par l'habileté
d'un paysagiste. De plus au milieu du siècle la promenade collective et
élégante devient un mode de vie urbain. C'est la période, rappelons-le,
d'organisation des grandes promenades des bois de Boulogne et de Vincennes,
et l'époque des théorisations sur le jardin public en particulier par
Alphand qui considère le parc comme indispensable "salon".
Les auteurs de la conception du lotissement sont un certain Olive et le
paysagiste, le Comte de Choulot.
Présentation du plan général:
- le système du réseau viaire, les grands axes, les
avenues circulaires.
- le système du réseau d'eau, devenu l'élément indispensable
de tout parc.
- le système des coulées de verdure qui ouvrent l'ensemble
sur le paysage environnant.
- la présence d'un village central.
Ce trait de caractère assez unique dans
la conception d'un lotissement, s'explique bien sûr par le fait que, contrairement
à Maisons-Laffitte, il n'y a pas là de village préexistant. Eglise et
marché occupent le centre avec des immeubles. On peut toutefois souligner
qu'il existe d'autres projets où l'emplacement d'une nouvelle église est
projeté dès la conception initiale, on peut citer Meudon et d'autres mais
plus rare est l'idée d'un ensemble alliant la mixité d'immeubles et de
maisons. On peut évoquer ici l'influence des modèles anglais.
• La pérénnisation
de l'esprit de promenade
Dans les deux cas les concepteurs proposent
de garantir la qualité des tracés et l'esprit de la promenade collective
dans plusieurs article d'un Cahier des charges.
En 1834, celui de Maisons donne les droits de chacun :
pour les acquéreurs,
- De ne pouvoir se clore sur les parties collectives
du lotissement, avenues, places et carrefours que par des haies charmilles,
saut de loup ou murs à hauteur d'appui avec grilles et possibilité
de persiennes.
- Construire à 6 mètres 49 de ces mêmes parties collectives,
- De n'élever aucun établissement d'usine ou de commerce,
donc imposer le caractère essentiellement résidentiel dépourvu des
nuisances de la ville.
- Jouissance à perpétuité de la promenade sur les
avenues et places.
pour Laffitte,
- Boulevards, places et avenues jamais ferrées ni
pavée (pour toujours conserver l'aspect de non ville) et entretenues.
- Réserves jamais aliénées hormis sur un maximun de
trente arpents d'établir une laiterie, des bains, salle de danse et
autres.
- Ne jamais faire de coupes extraordinaires.
Le cahier
des charges du lotissement du Vésinet,
lui, n'est pas conçu immédiatement dans l'année
qui suit la création de la colonie mais cinq ans plus tard, en 1863. Il
reprend la même philosophie que celui de Maisons, cependant avec beaucoup
plus de précisions pour protéger l'œuvre de Choulot et par la même le
cadre exceptionnel de promenade offert aux vésigondins. Les principaux
articles concernent :
Les clôtures, haies ou saut de loup, grilles sur hauteur d'appui ;
le tout ne mesurant pas plus de 1m10 de hauteur, ceci tout particulièrement
pour les endroits stratégiques de la composition paysagère. En témoigne
le fait que l'on ne puisse absolument pas clore au bord des cours d'eau
et des lacs hormis à l'aide d'un fil de fer "pour éviter les accidents".
Toujours pour protéger le cadre collectif du jardin, l'implantation des
maisons sur le site est réglementée, rien à moins de 10 mètres des parties
essentielles de la composition hormis kiosques ou fabriques ou communs
s'ils présentent des façades décoratives.
• Projet, réalisation,
évolution
Ces ambitieux projets voient-ils réellement
le jour ou ne sont-ils que partiellement réalisés ? La confrontation
de tous les documents cartographiques recueillis et analysés permettent
de faire le point.
Pour Maisons-Laffitte, hormis quelques variations sur la position
de certaines réserves, l'ensemble du tracé a été réalisé. Les seules modifications
ont lieu tardivement dans les parties extrêmes du lotissement, modifications
dues à la nouvelle direction que prendra la colonie avec l'implantation
d'écuries de course à la fin du XIXe siècle. Les seules grandes transformations,
radicales cette fois pour l'entourage immédiat du château de Mansart,
sont les lotissements successifs du petit parc réservé de l'édifice, en
1877 et en 1905, nouveaux épisodes de la villégiature mansonienne, mais
aussi période de mutation où peu à peu la pratique de la villégiature
en région parisienne amorce déjà un léger déclin.
Au Vésinet, de même, l'ensemble du projet est réalisé hormis un lac.
Dans les deux cas on assiste, dans les années vingt, à un morcellement
des plus grandes parcelles pour créer des impasses ou allées privées ouvrant
sur de nouveaux lotissements, phénomène assez fréquent dans l'histoire
générale des lotissements.
Les deux exemples sont remarquables bien sûr pour leur composition mais
aussi pour la relative bonne conservation dans laquelle ils nous sont
parvenus. Ceci pour plusieurs raisons, les cahiers des charges bien sûr
mais aussi la constante attention qui a été donné à leur gestion. Dans
le cas du parc de Maisons-Laffitte, qui relève du droit privé, plusieurs
associations ou syndicats se sont succédés après la mort de Laffitte en
1844. Aujourd'hui encore le parc est privé et il est géré par le Syndicat
du parc que se soit pour la surveillance, l'entretien et la gestion générale,
ceci bien sûr avec des accords avec la municipalité.
Au Vésinet, la situation juridique n'est pas la même. La Société Pallu
en 1876 fait don de tous les espaces verts, bâtiments publics et voies
de communication (sauf le réseau hydraulique) à la jeune commune du Vésinet
qui est créée en 1874.
• L'implantation
des constructions
- L'implantation des maisons
L'importance des jardins, évoquer les sociétés horticoles importantes
sur ces lieux de villégiature. Nous en avons une particulièrement active
au Vésinet et une à Maisons-Laffitte.
- L'implantation des bâtiments de la villégiature:
- L'hippodrome
- Les écuries
- Les grands hôtels
- Les institutions d'hydrothérapie
- Théâtres et lieux de fête
- Le casino
- Pour quels villégiateurs ?
Jusqu'alors hormis pour les commanditaires de bâtiments importants,
(châteaux) l'inventaire se penchait assez peu sur les commanditaires de
la villégiature. Seul le bâti, jusqu'alors a été le plus souvent pris
en compte. Or la notion même de villégiature est liée à la volonté du
commanditaire d'habiter temporairement ou de louer de même la maison qu'il
commandite.
Dans la première étude sur le Vésinet cet aspect a été totalement évacué,
car il n'était pas demandé, la typologie de la demeure étant alors la
principale préoccupation des recherches sur la villégiature. Cet aspect
était à l'époque novateur.
Dans la deuxième étude, étant alertée sur cette approche de la villégiature,
une lecture exhaustive des matrices cadastrales a été effectuée. Des listes
entières de noms ont été transcrites. Pour quelques-uns, rares, la profession
est précisée ainsi que l'adresse parisienne. Mais la plupart des noms
restent inconnus, hormis quelques artistes et architectes.
Des sondages ont été effectués dans les actes de vente passés avec le
notaire Aumont-Thieville. Quelques transcriptions des hypothèques ont
été consultées.
• Bilan : une
liste de personnages importante, mais qu'en faire ?
Par chance une étudiante en histoire sociale a consacré un chapitre de
sa thèse sur l'habitat saisonnier avec pour exemple, entre autre Maisons-Laffitte.
Les hasards de la recherche lui ont permis de dépouiller des documents
d'impôts en général inaccessibles aux chercheurs, mais le résultat, s'il
est intéressant, donne essentiellement des statistiques mentionnant notamment
les présences de personnels, de jardiniers à l'année dans le parc, et
l'évolution de la réelle villégiature et de son passage progressif vers
une sédentarisation: pas d'étude sur la société elle-même mais sur un
phénomène de mobilité.
Mais que nous apporterait de connaître la personnalité de ces villégiateurs ?
- De mieux connaître les pratiques de ces commanditaires
à la ville et sur leur lieu de villégiature, sur le choix des architectes,
sur les partis pris stylistiques.
- De mieux pister ces adeptes de la villégiature et
de voir dans quelle mesure on peut les rencontrer dans des lieux différents,
de la Normandie à la Côte d'azur et ailleurs.
- De mieux connaître quelles couches sociales se dirigent
vers quels lieux.
La perspective est certes attirante, mais
quelles limites nous donner dans cette approche et cette recherche est-elle
dans nos compétences et même nos attributions ?
Comment organiser nos études pour travailler en concertation avec un historien,
un sociologue, un ethnologue sur un même terrain? Cette problématique
a déjà été soulevée lors du dernier stage sur les études urbaines, à Tours,
à l'automne dernier. Parmi les réponses à ces interrogations nous pouvons
espérer des échanges fructueux lors des prochaines réunions que devrait
mettre sur pied la toute jeune Société
française d'histoire urbaine dont l'assemblée constitutive
a eu lieu en novembre 1998. Parmi les idées qui devraient y prévaloir,
figure celle d'instaurer un lieu d'échange sur les approches urbaines
de différentes institutions, dont bien sûr les Services régionaux de l'inventaire.
Ministère de la culture
Itinéraires du Patrimoine
Le
Vésinet, modèle français d'urbanisme paysager
1858-1930.
Cahiers du patrimoine,
Société d'Histoire
du Vésinet, 2003 - www.histoire-vesinet.org
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