Syndicat d'Initiative et de défense du Site du Vésinet - Groupe d'Histoire, 1969

Le comte de Choulot
Créateur du parc résidentiel du Vésinet

par Fred ROBIDA
Directeur général honoraire du Touring-Club de France

"Cultiver son jardin.., mais nous ne possèderons point réellement une motte de terre du fait qu'un acte administratif déclarera qu'elle est exclusivement à nous.
Le Monde! Il faut à notre amour le monde entier: les pierres, les nuées, les grands arbres de la route, le vol angulaire des oiseaux qui fuient dans le soir, les verdures agitées tout en haut de ce mur qui tente vainement d'enclore la propriété d'autrui, l'éclat de ces fleurs que l'on aperçoit à travers les grilles du parc... »

Georges DUHAMEL (La Possession du Monde)."

Traitant, dans l'étude publiée, en mars 1969, par La Gazette des Beaux Arts et qui sera reproduite dans un prochain Bulletin Municipal, des origines du parc résidentiel du Vésinet, j'avais cru devoir souligner l'incertitude des informations relatives — je cite: "à un certain comte de Choulot, amateur doué ou professionnel, qui aurait dessiné le plan de «la colonie» et dont le nom figure en petits caractères en marge des plus anciens plans connus".
Désireux de trouver le mot de cette énigme de l'histoire locale, j‘ai poursuivi mes recherches, lesquelles, la chance aidant, m'ont permis de prendre contact avec les arrière-petits-enfants du comte de Choulot et d'obtenir de leur grande obligeance — et du culte qu'ils gardent à la mémoire de leur bisaïeul — assez de renseignements pour qu'il me soit possible aujourd'hui de rendre hommage, en toute connaissance de cause, à « l'amateur doué » — la première formule, on va le voir, était la bonne — à qui Le Vésinet est redevable de l'originalité et de la qualité de son aménagement paysager.
Appartenant, par sa naissance, à une lignée de gentilshommes s'honorant d'une fidélité exemplaire à la couronne, le comte Paul B. de Lavenne (ultérieurement de Choulot) avait choisi une bien mauvaise date pour sa venue au monde. C'est en effet le 12 pluviose de l'an II, soit le 31 janvier 1794, qu'il naquit à Nevers. De sa prime enfance, au sein d'une famille plus ou moins liée, semble-t-il, au sort du duc de Bourbon, prince de Condé, je n'ai rien appris, sinon qu'âgé de dix ans, il dût partager l'émotion et la révolte des siens lors de la fin tragique du dernier des Condé, le duc d'Enghien, fusillé dans les fossés de Vincennes, par ordre de Napoléon, soucieux, à la veille de se proclamer empereur, de contraindre les émigrés et les opposants à choisir entre disparaître ou se rallier à sa fortune.
Les Lavenne n'étaient pas de ceux qui optèrent pour ce dernier parti. Dans ce milieu traumatisé par les effets de la Révolution et par le dernier drame, l'enfant grandissait. Il atteignait sa vingtième année lorsque la chute de l'Empire offrit au fervent légitimiste qu'il avait appris à être l'occasion de servir, à visage découvert, en qualité de garde du corps du roi Louis XVIII, ayant rang de lieutenant de cavalerie, fonctions qu'il exercera presque jusqu'à la mort du souverain (1824) et qui lui valurent le titre de comte de Choulot, sous lequel il est connu de nous, et la croix de l'Ordre de Saint-Louis.
Il avait épousé, en 1817, Elisabeth de Chabannes la Palisse. A l'avènement du roi Charles X, nous le retrouvons capitaine général des chasses de Chantilly, gentilhomme de la Chambre du duc de Bourbon, prince de Condé, père de l'infortuné duc d'Enghien. La révolution de juillet 1830 le rejette dans l'opposition et la clandestinité. C'est ainsi qu'il assiste, en 1832, la duchesse de Berry dans la folle équipée qui s'acheva pour elle par sa captivité dans la citadelle de Blaye. Agent de liaison secret entre la duchesse et ses partisans et auprès de diverses cours d'Europe pour la défense des droits du dernier représentant de la branche aînée, le duc de Bordeaux, comte de Chambord, il va, en cette qualité, en 1833, sous le nom de Paolo, transmettre les instructions de la duchesse à Chateaubriand, qui cite son nom au chapitre 2 du livre 37 des Mémoires d'Outre-tombe. Il s'agit alors, pour les fidèles de la légitimité, d'obtenir de Charles X en exil qu'il confie l'éducation de l'enfant qui, s'il eut régné, se fut appelé Henri V, à des hommes qualifiés pour en faire un prince d'esprit moderne.
Il suffit de lire ce que rapporte Chateaubriand de ces décevantes entrevues de Prague pour deviner ce que furent les sentiments du comte de Choulot. Tout comme elles firent perdre au vieil écrivain blanchi sous le harnais ses dernières illusions quant aux chances de restauration de la monarchie capétienne, elles mirent pratiquement le comte de Choulot en disponibilité, lui qui n'avait pas encore quarante ans.
Pour les futurs habitants du Vésinet, alors dans les limbes, ce fut une chance. En effet, si Chateaubriand, revenu de tout, put et dut se résoudre, comme Candide et suivant son conseil, à "cultiver son jardin", à savoir poursuivre la rédaction de ses mémoires, Paul de Choulot, se refusant à vivre, comme tant d'autres, en "émigré à l'intérieur" et n'ayant pas (moralement s'entend) de jardin à cultiver, allait occuper ses loisirs forcés à en créer, à en tracer les plans, aidé par sa femme qui les mettait en couleurs.


Comte de Choulot - exemple de dessin de parc.
Pour M. Louvet, La Chesnaye, Maine et Loire.

C'est du comte de Choulot, cédant à sa vocation d'architecte de jardins que, désormais, j'ai à parler.
Créateur de jardins, Paul de Choulot devait le rester jusqu'à sa mort, survenue le 4 avril 1864 au modeste château de Mimont près de Pougues-les-Eaux, dont il avait dessiné et planté le parc (le domaine existe encore, exploité en hôtel de "classe internationale"; peut-être quelque vésigondin y a-t-il fait un séjour sans se douter qu'il s'agissait pour lui, pourrait-on dire, d'un "pèlerinage aux sources").
Ce n'est pas mal, pour un amateur, même doué, d'inscrire à son actif les plans de plus de 280 parcs ou jardins, dont celui du Vésinet. Tel est le bilan dont fait état le troisième fascicule de l'ouvrage publié par le comte de Choulot sous le titre suivant, qui suffirait à lui seul à prouver à quel point les conceptions de l'auteur sont en avance sur l'époque: l'Art des jardins, ou études théoriques et pratiques sur l'arrangement extérieur des habitations, suivi d'un essai sur l'architecture rurale, les cottages et la restauration pittoresque des anciennes constructions.
Ne croirait-on pas se trouver en présence d'un ouvrage publié de nos jours à l'intention des amateurs de résidences secondaires et d'antiques demeures rurales à rénover? Si le troisième fascicule de l'ouvrage parut en 1863, la première partie porte la date de 1858. Nul n'a pu m'indiquer ce que contenait le deuxième fascicule. Le texte du troisième suit immédiatement, sans lacune, celui du premier. Peut-être la livraison II était-elle consacrée à la reproduction de certains plans. La question reste posée, de même en ce qui concerne l'essai annoncé dans le titre, ce qui est dommage.
Autre point à élucider: comment, sous quels favorables auspices le comte de Choulot et Alphonse Pallu entrèrent-ils en relations?
Jamais deux hommes de formation différente ne furent mieux faits pour s'entendre et entreprendre une action commune. Qui ne souhaiterait que leurs entretiens aient été enregistrés et que nous soient ainsi révélées les conditions dans lesquelles furent arrêtées les dispositions dont chacun s'accorde aujourd'hui à reconnaître l'excellence, mais qui constituaient alors, à tous les points de vue, d'audacieuses innovations! Il nous faut nous contenter à cet égard, de ce que nous confie, dans son livre, le comte de Choulot. N'oublions pas que ce furent là tractations sans caractère officiel, hors du cadre administratif, passées entre particuliers, Alphonse Pallu, à ce stade de son entreprise, agissant comme propriétaire d'un domaine privé.
La parfaite réalisation de la cité résidentielle dont les deux hommes avaient jeté les bases et le fait que, plus de cent ans après sa création, elle reste, non un souvenir historique mais une réalité bien vivante, adaptée aux nécessités actuelles, voilà bien la preuve que, lorsque le comte de Choulot s'était vu contraint de changer, comme on dit, son fusil d'épaule, il ne s'était pas mépris quant au choix de l'objectif qu'il lui fallait viser et que ses dons innés autant que ses goûts lui permettraient d'atteindre.
Avant de quitter l'homme pour aborder les thèses développées dans son livre et traiter de l'application qu'il en fit au cas particulier du Vésinet, je crois devoir compléter cette brève notice biographique en signalant que, pour les descendants directs du comte P. de Choulot, les trois guerres, 1870, 1914-18, 1939-45, ont été l'occasion de prouver que "bon sang ne saurait mentir".

Et maintenant c'est au comte Paul de Choulot lui-même que je voudrais passer la plume, non sans avoir tenté auparavant, de résumer brièvement les principes inspirant la méthode qu'il avait inventée, méthode rompant avec les usages généralement admis alors et suivant lesquels chaque parc, quel qu'en soit le style, clos de murs percés de rares ouvertures et doublés de plantations formant masque apparaissait comme un territoire rigoureusement privé faisant abstraction de son environnement naturel. Pour de Choulot, il n'y a nulle incompatibilité entre la recherche, pour un particulier, de la beauté de son jardin et la prise en considération de l'agrément que le voisinage peut y trouver. Pour lui, le cadre préexistant constitue le premier élément d'un tout fondamental à quoi il lui appartient par son art, de relier la partie, autrement dit la propriété dont l'aménagement paysager lui est confié. Ce serait forcer le sens des mots que de voir dans cette méthode la manifestation de conceptions démocratiques, par opposition à quelque tradition faussement aristocratique, je dis faussement car, sous l'ancien régime, le menu peuple avait souvent libre accès au parc du château, de même qu'en ville il occupait les étages supérieurs des hôtels seigneuriaux. C'est, en tout cas, le témoignage, chez Choulot, d'un esprit social généreux heurtant les préjugés bourgeois.
Suivons donc le comte de Choulot dans son exposé:

Toutes les classes, à notre époque, demandent, selon leurs moyens, à l'art des jardins les plaisirs purs et simples de la nature, les uns dans les promenades publiques dont la verdure des gazons, la fraîcheur des eaux et l'ombrage des bois charment les yeux; les autres, plus favorisés de la fortune, veulent ajouter au sentiment de la propriété la jouissance d'un petit jardin, qui tend, chaque jour davantage, à se relier avec les jardins de ses voisins pour composer un ensemble qui devient pour les yeux, la propriété de chacun. A peine née, cette nouvelle combinaison a été saisie et largement développée par un de ces hommes doués du rare avantage de l'intelligence des affaires et d'un profond sentiment du beau dans les arts et dans la nature. Heureux de pouvoir fondre, dans un intérêt commun, l'art et l'industrie, M. Pallu avait accepté la tâche délicate de mettre l'art au service de l'industrie et de couvrir de fleurs et de délicieux ombrages les espérances d'une grande et belle opération financière. Une compagnie avait acquis le bois du Vésinet, au bas de la terrasse de Saint-Germain, dans une position délicieuse, mais presque inconnue jusque là. M. Pallu, secondé par le zèle ardent et l'intelligence active de M. Olive, architecte, était chargé des intérêts de cette. compagnie et de tirer le plus grand parti possible des mille arpents confiés à sa direction. Je fus enchanté d'être appelé par M. Pallu à le seconder dans ses projets de transformation. J'avais là une grande page pour appliquer et développer les principes de ma nouvelle méthode, avec le public pour juge et appréciateur de leurs résultat. Je ne me dissimulais pas les concessions, les sacrifices même que l'art aurait à faire aux exigences fondées d'une entreprise industrielle (nous disons : immobilière). Il ne s'agissait pas de faire de l'art pour l'art, mais de tout disposer pour attirer les yeux et faire désirer à chacun un petit coin dans ce beau parc, pour planter sa tente au bord d'une rivière ou d'un lac, dans une île ou au milieu d'un bois solitaire. Il fallait des scènes pour tous les goûts, des emplacements à portée de toutes les bourses et disposés de manière à pouvoir répondre aux exigences d'une sage économie comme aux habitudes du luxe et de la fortune.
Telles étaient les conditions de vie de cette entreprise; elles devaient diriger mon travail et mes études..
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Jetons maintenant avec de Choulot, un coup d'oeil sur le cadre, le tout, au sein duquel allait s'inscrire le Parc du Vésinet.

Comment peindre, avec des expressions rebelles, toutes les beautés qui entourent Le Vésinet, ces maisons de campagne, ces terrasses, magnifiques décorations qui montent en amphithéâtre des rives du fleuve jusqu'au sommet de la colline, où se groupent les maisons de la ville de Saint-Germain, surmontées de la masse sombre de. son château historique, mêlant aux espérances pleines de vie et d'activité du présent, les souvenirs mélancoliques du passé ?
Comment décrire ces collines pittoresques se courbant mollement, s'enfonçant dans l'ombre ou se rapprochant de l'éclat du soleil, comme pour faire embrasser d'un seul coup d'oeil aux habitants privilégiés du Vésinet, tous les effets des nuances variées de l'ombre et les gradations harmonieuses de la lumière? Comment faire voir ces charmantes habitations avec leurs bois touffus, posées sur de verts gazons ou attachés aux pentes abruptes, ces villages, ces clochers au milieu des arbres et le faîte de ces collines couronnées de forêts et l'aqueduc découpé à jour sur le ciel...

Hélas, que reste-t-il des horizons lointains dont Choulot s'ingénia à nous réserver la vue, de Louveciennes à Saint-Germain? Il me suffira d'un exemple concret pour faire mesurer l'étendue de nos erreurs: du pourtour nord du lac des Ibis on jouissait, jusqu'à ces dernières années, d'une large vue sur le château et la terrasse de Saint-Germain: une "résidence" masque désormais cet horizon. Progressivement, Le Vésinet ferme les fenêtres qui s'ouvraient sur l'extérieur. Il est vrai que ce qui n'était en 1858, au delà des limites de la forêt, que terrains maraîchers, tend à se couvrir de grands ensembles dont la vue aurait fait le désespoir d'Alphonse Pallu comme du comte de Choulot. Mais laissons parler ce dernier, désormais à pied d'oeuvre:

"Après avoir parcouru l'intérieur du Vésinet, reconnu les pentes du terrain, les expositions, enfin, après avoir étudié les éléments que contenait la partie à transformer et à relier au tout magnifique qui l'entoure, l'artiste devait se pénétrer des scènes extérieures pour les faire entrer dans la composition de ses tableaux, par parties isolées ou réunies, selon la largeur de ces coulées et l'importance qu'il voulait donner à ses points de vue. La direction des coulées, ou prairies ouvertes dans l'intérieur du bois, par conséquent bordées d'arbres à droite et à gauche, devait conduire l'oeil du dessinateur sur les collines et il n'eut eu que l'embarras du choix s'il n'avait dû tenir compte pour ses routes comme pour ses coulées, du cours du soleil..."

Remarquons en passant le mot coulées qui, du vocabulaire particulier du comte de Choulot, est passé dans notre langage courant à nous Vésigondins, et désigne l'élément essentiel des dispositions adoptées pour assurer l'agrément de l'ensemble du parc résidentiel.


La coulée Comte-de-Choulot, longue de près d'1km.

Notre auteur, à tous les sens du terme, va conclure, non sans exprimer le regret - déjà - de n'avoir pas toujours été compris.

L'eau manquait au Vésinet ; elle y abonde aujourd'hui; elle se répand en lacs, en rivières et fournit aux besoins journaliers de toutes les habitations en portant la fraîcheur et la fertilité dans les jardins qui les entourent. Les arbustes de toutes sortes, les arbres qui s'y développent avec vigueur remplissant les vides qu'avaient nécessités les constructions, bientôt leur feuillage cachera les murs de clôture trop multipliés. Ces murs font tache, pour le moment, au milieu du vaste et harmonieux paysage.
Ce qui prouve combien l'art des jardins est peu compris c'est qu'aucun de ces petits enclos ne se relie au grand parc dont ils font partie. Là où quelques massifs de fleurs, un vert gazon eussent suffi avec quelques groupes d'arbres encadrant une perspective lointaine ou une vue intérieure, le propriétaire a maladroitement multiplié les massifs, les sentiers tortueux, comme pour empêcher son petit terrain de. grandir en se reliant, en se fondant harmonieusement dans le grand ensemble qui l'enveloppe. Mais ce manque de goût, de convenance et d'harmonie n'est préjudiciable qu'au propriétaire: il ne projette rien à l'extérieur qui puisse nuire à l'effet grandiose des masses du Vésinet, et des riches tableaux qui en font l'ornement. Mieux vu et mieux compris, le parc du Vésinet deviendra le séjour délicieux des hommes qui, fatigués des bruits de Paris et des préoccupations du travail, aspirent après le calme et le repos de la campagne, sans les ennuis de l'entretien coûteux des eaux, des gazons et des promenades. Chaque matin, l'heureux habitant d'une de ces maisons, en ouvrant sa fenêtre, verra le soleil rayonner sur ses pelouses, sur les routes dont le désordre aura été réparé pendant son sommeil et la lumière s'enfoncer dans les ombrages de ses bois. Là, tout est à chacun et à tous, l'entretien seul est à la Compagnie qui y apporte tous ses soins. Certes, voilà un luxe champêtre à bon marché, des avantages offerts à l'aisance modeste comme à la fortune, le chalet, le cottage, la villa aussi bien que le château ont là leur place marquée. Jusqu'à présent, à part quelques exceptions, le goût a présidé à ces constructions. Mais le goût s'épure avec le temps et les nouveaux propriétaires y élèvent des constructions où les défauts des premières seront évités et serviront à des perfections nouvelles.

Fort heureusement, pour pallier les risques de voir l'oeuvre accomplie se dégrader et pour justifier les propos optimistes par lesquels s'achève l'exposé du cas particulier du Vésinet dans l'ouvrage dont j'ai cru devoir citer de larges extraits, Alphonse Pallu a su formuler, dans le cahier des charges, toujours en vigueur, l'ensemble des règles et des garanties grâce auxquelles l'œuvre du comte de Choulot n'a subi au cours des années, que de faibles dommages.
Mais, et c'est par cette question que je terminerai, n'avons-nous pas, nous Vésigondins, fait preuve envers ce noble et bel artiste de la plus noire ingratitude?
Où, sur quel point du parc qu'il a créé, sa mémoire est-elle honorée comme elle mérite de l'être? 
(1)

(1) Cette injustice a été réparée en septembre 2004,
à l'occasion de la Journée du Patrimoine


 

Société d'Histoire du Vésinet, 2005 - www.histoire-vesinet.org