D'après Charles Yriarte dans Le Monde illustré - 3e année, Tome 5,n°130 du 8 octobre 1859 et 5e année, Tome 9, n°241 du 23 novembre 1861 Inauguration de l'asile impérial du Vésinet L'asile impérial du Vésinet, qui a été inauguré le jeudi 29 septembre 1859 [1] par Mgr l'évêque de Versailles et Son Excellence le ministre de l'intérieur [2], est situé dans la partie du bois du Vésinet qui regarde la machine de Marly, entre les stations de Chatou et du Vésinet. Cet asile, destiné aux ouvrières convalescentes, complète la pensée qui a présidé à la construction de l'asile impérial de Vincennes pour la convalescence des hommes, et vient combler une lacune qui existait dans les soins que l'assistance publique et l'État donnent aux classes pauvres. Inauguration de l'Asile — La Chapelle Le Monde illustré, 1859 Cet état de choses a dû frapper l'administration c'était un besoin impérieux, c'était une lacune à combler, mais c'était aussi tout un nouvel ordre de choses à créer, de nouveaux besoins à étudier. Le milieu dans lequel vivent les malades influe d'une manière sérieuse sur leur état c'était donc à la campagne, dans un endroit riant et agréable, au milieu du luxe de la nature, que devait s'élever une maison de convalescence. Nous avons donné, dans un précédent numéro, une vue d'ensemble de cette construction. La façade explique d'elle-même les distributions intérieures. La partie centrale, d'une architecture plus monumentale que le reste, contient, au rez-de-chaussée, les réfectoires, séparés par un vestibule, et desservis par une galerie vitrée et chauffée. Au premier étage, la chapelle et les promenoirs. Une terrasse permet aux personnes de l'administration d'accéder à la chapelle, sans être en communication avec les convalescentes. L'aile droite, avec ses retours, est réservée à l'administration : logements du directeur, de l'économe, de l'aumônier, et elle contient encore l'infirmerie, à proximité des chambres d'internes, la pharmacie, l'herboristerie, le service des tisanes. Il faudrait plus de détails que n'en comporte cette notice pour expliquer toutes les combinaisons par lesquelles on est arrivé, dans un si vaste établissement, à donner aux points les plus reculés du bâtiment, de l'eau froide, de l'eau chaude et des robinets de vapeur là où ils étaient nécessaires. Ces services sont complets : les bains ordinaires, les bains sulfureux et ceux de vapeur sont d'un aménagement ingénieux et d'une grande simplicité. M. Laval s'est adjoint, pour l'étude et l'exécution de ce service, MM. Bouillon et Muller, ingénieurs civils. L'administration a voulu donner un grand retentissement à cette cérémonie d'inauguration : c'était une question qui intéressait la classe ouvrière, et les ouvriers étaient nombreux. L'entrée de l'asile était publique, chaque service était meublé et les machines fonctionnaient chacun a pu se rendre compte des soins que l'administration prend de tout ce qui touche aux intérêts des classes souffrantes. Le discours de Monseigneur Mabile, évêque de Versailles Messieurs, les prières liturgiques que nous venons d'adresser à Dieu dans cette enceinte, et les hauts personnages qui relèvent par leur présence l'éclat de cette cérémonie religieuse, nous font comprendre tout d'abord qu'il s'agit ici d'une oeuvre importante, et qu'à la création de cette oeuvre se rattache le plus grand nom de l'époque. Mais la solennité qui nous rassemble ne renferme-t-elle pas un enseignement, et quel est cet enseignement? Au milieu de tant d'événements divers qui se pressent et qui se succèdent avec bruit dans notre société si agitée et si battue par l'orage, il est consolant et bien glorieux pour nous de pouvoir constater que l'amour du prochain tient une grande place dans les cœurs, et que cet amour, né du christianisme et alimenté par le christianisme, enfante partout des merveilles en faveur des orphelins, des pauvres et des malades. D'une part, l'assistance publique, d'autre part la charité privée s'entendent, se donnent la main et rivalisent de zèle dans l'accomplissement de leur sublime mission. Quel est le fonctionnaire, quel est le magistrat, quel est l'homme sensé, quel est le riche qui n'ait contribué et qui ne contribue d'une manière ou d'une autre à une œuvre de bienfaisance? Parcourez nos villes et nos campagnes, examinez attentivement tout ce qui s'y fait depuis la crèche où pleure l'enfant qui vient de naître jusqu'à l'asile où le vieillard va expirer, vous serez dans l'étonnement, vous verrez que rien n'a été oublié, vous demeurerez convaincus que les secours, que les prodiges de dévouement se multiplient, à mesure, hélas! que s'allonge le catalogue des misères et des infortunes qui assiègent notre espèce. Or, ces institutions, ces associations, ces œuvres qui ont toutes pour but ou d'éloigner ou d'adoucir, autant que cela est possible, les maux sans nombre qui pèsent sur nous, ne sont-elles pas la gloire de notre société? Ne sont-elles pas une preuve victorieuse de la vérité des principes que nous défendons ? Ne sont-elles pas aussi un argument décisif contre tous ces novateurs qui condamnent tout ce qui est et qui rêvent un monde arrangé à leur façon? Ces hommes parlent de progrès et de philanthropie. Nous leur montrons des œuvres qui répondent à tous les besoins et qui se continuent depuis dix-huit siècles nous mettons sous leurs yeux une doctrine qui a pour elle, avec l'autorité de la foi, la triple autorité du temps, du génie et de la vertu. Eux, que peuvent-ils nous montrer, si ce n'est des ruines et des systèmes absurdes et impraticables? Après cela, ils osent dire qu'ils aiment l'humanité! Que dirai-je maintenant de ce magnifique établissement inauguré en ce jour, et destiné désormais à combler une lacune qui existait encore dans le service des malades? S. Exe. le ministre de l'intérieur, digne représentant de Leurs Majestés Impériales, nous donnera bientôt, à ce sujet, des détails et des explications que nous serons heureux de recueillir de sa bouche. Toutefois, je ne puis m'empêcher de le dire, une pensée me saisit et me domine, et cette pensée qui demande à se produire et qui doit se produire dans cette circonstance, cette pensée intime, vous l'avez, vous la sentez comme moi, vous tous qui m'honorez de votre attention, vous surtout qui n'avez accepté une des plus hautes positions de l'Empire que par l'unique et noble motif du dévouement à L'Empereur, pour de grandes choses, a creusé son ineffaçable sillon dans l'histoire. Après la cérémonie religieuse, une foule considérable composée des personnes invitées, des ouvriers et contre-maitres de l'établissement, des habitants de Croissy du Pecq et des communes voisines, s'est répandue dans les diverses dépendances de l'Asile, et les a visitées dans le plus grand détail. L'établissement tout entier offre un aspect vraiment monumental et fait le plus grand honneur à M. E. Laval, architecte, chargé de la direction des travaux. Rien de plus sévère dans son élégance, de plus confortable dans sa simplicité que ce palais du pauvre qui s'élève au milieu d'un parc improvisé, au centre de la plus riche campagne. Le discours du duc de Padoue, ministre de l'Intérieur Après la cérémonie religieuse, le duc de Padoue a prononcé un discours de circonstances Messieurs, la touchante cérémonie qui nous réunit aujourd'hui pour inaugurer ce nouvel asile d'assistance nationale et chrétienne doit éveiller en nous des souvenirs et des sentiments dont il m'est bien doux d'être l'interprète. La pensée de cette fondation populaire qui va demain s'ouvrir aux mères et aux filles des familles du peuple, est d'une origine toute napoléonienne, comme les grandes choses qui se sont accomplies, depuis dix ans, dans l'ordre moral et matériel, aussi bien que dans l'ordre politique. Cette généreuse pensée appartient à cette mémorable année 1855, qui mérite une place à part dans un règne illustré déjà par tant d'utiles conceptions et d'œuvres glorieuses. Vous savez, en effet, Messieurs, au milieu de quelles circonstances a été rendu le décret impérial, dont l'exécution reçoit aujourd'hui son complément. L'armée française combattait héroïquement, sur une terre lointaine, pour la cause du droit et le maintien de l'équilibre européen. Les Tuileries étaient réunies au Louvre, la demeure des rois de France au palais des arts. Toutes les nations avaient été conviées à Paris pour y exposer les plus belles œuvres du génie de l'homme. C'est au moment où les triomphes de la guerre, s'unissant aux conquêtes de l'industrie, assuraient à la France tous les genres de grandeur, que l'Empereur résolut de créer sur le domaine de la Couronne, à Vincennes et au Vésinet, deux asiles destinés à recueillir les ouvriers convalescents ou qui auraient été mutilés dans le cours de leurs travaux. En fondant cette institution, Sa Majesté a voulu assimiler, pour ainsi dire, l'atelier au champ de bataille, les blessés de l'industrie aux blessés de la guerre, et montrer que la sollicitude de son gouvernement paternel s'étend à l'ouvrier aussi bien qu'au soldat, parce que l'un et l'autre travaillent, combattent, exposent leur vie, pour la gloire et la prospérité du pays.
Quatre ans se sont écoulés depuis cette époque. Fidèle à sa généreuse mission et toujours prête pour les combats de la civilisation et de la justice, la France est accourue, une fois encore, au secours d'un peuple opprimé. L'Italie, délivrée, a vu revivre le génie de Bonaparte dans l'héritier de son nom, et la valeur de nos pères dans les fils des vainqueurs d'Arcole et de Marengo et, comme pour remercier Dieu de la protection éclatante accordée à nos armes, nous venons, après la victoire, achever l'oeuvre de la bienfaisance, et donner au décret du 8 mars 1855 sa dernière application. Quant à l'asile du Vésinet, il avait été, d'abord, destiné à recevoir des ouvriers mutilés mais l'Empereur, frappé des résultats obtenus dans l'établissement de Vincennes, a décidé que celui où nous sommes rassemblés en ce moment serait spécialement' affecté aux ouvrières convalescentes du département de la Seine. La raison de ce changement de destination est facile à justifier. En effet, l'admission des ouvriers mutilés étant nécessairement définitive, le nombre des places disponibles eût été très restreint et n'aurait pas dépassé une moyenne annuelle de 15 à 20, tandis que le séjour des convalescents n'étant que temporaire, 5 ou 6 000 femmes pourront, chaque année, jouir des bienfaits de la nouvelle institution. La création de l'asile de Vincennes, qui a comblé une lacune importante dans notre système d'assistance publique, a été un innovation heureuse, répondant à un besoin réel. Aujourd'hui, l'ouvrier qui sort de l'hôpital, guéri, mais non entièrement rétabli, trouve une retraite paisible au sein de laquelle, placé dans d'excellentes conditions hygiéniques et entouré des soins les plus attentifs, il recouvre plus vite la plénitude de ses forces pour reprendre sa laborieuse tâche de chaque jour. L'amnistie a été un événement immense à tous les points de vue. Accordée le lendemain de la campagne d'Italie, elle couronnait dignement une guerre glorieuse, en attestant de nouveau la modération du vainqueur et la force du souverain. Après la paix de Villafranca, l'Empereur apportait la paix à ses ennemis du dedans, la paix la plus honorable puisqu'elle était sans conditions, la plus large puisqu'elle n'exceptait personne, la plus généreuse puisqu'elle était spontanée. Cette grande mesure a été accueillie, en France, en Europe, avec un profond sentiment de sympathie et d'admiration. L'opinion publique l'a regardée comme un témoignage de conciliation et de concorde, et l'a approuvée sans réserve, comme une ère nouvelle ouverte à l'apaisement des partis. Tant de générosité ne devait-elle trouver que des cœurs émus et reconnaissants? Il ne faut pas tant attendre de l'infirmité humaine. Au milieu de ce concert unanime d'enthousiasme et de gratitude, applaudissant à la magnanimité de l'Empereur, quelques hommes, dont le nom est resté attaché aux plus tristes événements de notre époque, ont élevé la voix pour repousser l'amnistie et faire entendre des paroles de menace et d'outrage. Qu'ils continuent donc à s'isoler dans leur orgueil et leur impuissance ! Au spectacle des ruines qu'ils ont, un jour, accumulées autour d'eux, l'histoire opposera le contraste éclatant de ce règne, préparé dans les desseins de Dieu pour relever la France : règne admirable qui, dans l'espace de quelques années, a raffermi l'ordre social ébranlé, restauré le crédit public, ranimé l'industrie et le commerce, protégé les arts, encouragé l'agriculture, pris sous sa tutelle les classes laborieuses, multiplié les institutions de bienfaisance, accru notre puissance maritime, renouvelé les prodiges des plus belles époques de nos fastes militaires, constitué l'autorité la plus forte sur la base de la démocratie la plus large, et qui, à tous les prestiges du pouvoir et du génie, a su ajouter la plus pure des gloires et la plus sainte des vertus, la clémence et la charité. Une médaille commémorative de cette fête va être distribuée à l'architecte habile qui a dirigé les travaux, aux principaux agents qui l'ont secondé, ainsi qu'aux membres de la commission qui s'est occupée, avec tant de zèle, de tous les soins de l'aménagement. Elle leur rappellera qu'ils ont concouru à une oeuvre excellente, et perpétuera le souvenir du bien qu'ils ont fait sous la haute inspiration de l'Empereur. Je remercie le vénérable évêque de Versailles d'avoir bien voulu venir consacrer la chapelle de l'asile. Je le remercie de l'éloquente prière par laquelle il a appelé les bénédictions du Ciel sur cette maison et sur son auguste fondateur. Cette prière sera répétée par les huit mille convalescents qui viendront, Chaque année, recouvrer la santé dans les asiles de Vincennes et du Vésinet leurs âmes reconnaissantes invoqueront la protection de Dieu pour l'Empereur, pour l'Impératrice dont la charité est si ingénieuse à force d'être délicate, pour le Prince Impérial, pour cette dynastie qui personnifie le présent et l'avenir de notre pays, et qui, dans ses jours d'épreuve comme dans ses jours de grandeur, dans l'exil comme sur le trône, est toujours restée fidèle à la France, au peuple et à Dieu. Ce discours, interrompu à plusieurs reprises par les applaudissements de la foule visiblement émue, s'est terminé au milieu d'acclamations unanimes de Vive l'Empereur ! Le silence à grand peine rétabli, M. Cornuau, secrétaire général du ministère de l'intérieur, a annoncé que, pour perpétuer le souvenir de cette inauguration solennelle, l'administration avait décidé de distribuer des médailles commémoratives aux architectes de l'agence, aux entrepreneurs des travaux et aux maîtres compagnons qui s'étaient particulièrement distingués par leur zèle et leur intelligence. [5] L'Asile fut ouvert peu après, le 8 décembre. [6] Célébration de la fête de S. M. l'Impératrice à l'Asile impérial du Vésinet Au moment de l’inauguration, l’empereur et l’impératrice Eugénie se reposaient depuis la mi-août à Biarritz. Quoique des circonstances particulières aient déterminé Leurs Majestés à ne pas laisser célébrer la Sainte-Eugénie au palais de Compiègne, les femmes convalescentes de l'asile impérial du Vésinet, placé sous le patronage de l'Impératrice, ont voulu prouver à la fondatrice de cet établissement qu'elles se souvenaient de toutes les marques d'intérêt qu'elle ne cesse de leur donner. L'administration avait déployé un grand luxe à cet effet, une messe en musique a été célébrée dans la chapelle de l'Asile, et la musique de l'artillerie de la garde impériale prêtait son concours au maître de chapelle de Versailles accompagné de ses artistes. Un banquet a réuni les notabilités du département de Seine-et-Oise, et les fonctionnaires de l'Asile.
Le soir, dans les vastes réfectoires de cet établissement, on a réuni toutes les convalescentes dans un grand dîner, à la fin duquel plusieurs d'entre elles ont porté des toasts à leur bienfaitrice ainsi qu'au prince impérial. La musique de l'artillerie exécutait des aubades pendant le repas, et la foule, accourue des environs, assiégeait les préaux et les jardins. Une illumination générale de l'hospice a terminé cette fête de famille. Il est regrettable qu'une publicité plus grande n'ait pas été faite à ce sujet avec le luxe qu'on a déployé dans cette cérémonie, elle eût certainement été, pour tous les villages des environs, une occasion de s'associer aux vœux que les convalescentes faisaient pour l'impératrice. Un avis dissonant Les efforts de bienfaisance qui sont un des traits dominants du Second Empire n'étaient pas unanimement appréciés même dans le monde ouvrier, premier bénéficiaire. Dans la revue Les Ouvriers des deux mondes, organe de la Société internationale de Science Sociale, sous la plume d'un auteur résidant à Port-Marly, on peut lire : Nous sommes voisins de l'hospice des Invalides civils, construit récemment dans le bois du Vésinet, nous le voyons qui développe à notre horizon prochain sa large façade. Les ouvriers qui ont le mieux conservé la trace des anciens sentiments d'honneur n'en aiment pas la vue. Ne se rendant pas compte des hautes vues de bien public qui ont provoqué cette fondation, ils en parlent peu s'ils le font, c'est plutôt avec une sorte d'amertume. A leurs yeux, c'est le refuge de la paresse. Il serait honteux, disent-ils, de porter l'uniforme de la mendicité après avoir presque tous porté l'uniforme du soldat. Il faut mourir chez soi, sur le lit où l'on a dormi toute sa vie, au milieu des siens et point des étrangers. Revenons donc à la règle simple et claire de l'Évangile. Aimez et respectez vos parents. Tout est là. Une famille nombreuse et dont les membres s'unissent entre eux sera toujours à l'abri du besoin. [7] **** Notes et sources complémentaires : [1] Annoncé publiquement pour le 15 août 1858, jour de la fête de l'Empereur, l'événement fut reporté de plus d'un an pour cause de guerre. Journal de Versailles, 1er juillet 1858. [2] Personnalités présentes : Mgr Mabile, évêque de Versailles, reçu par l'aumônier de la chapelle de l'Asile. Curé de Croissy, assisté lui-même de tout le clergé de la paroisse. Le ministre de l'intérieur, MM. Ferdinand Barot, sénateur, Manceaux, conseiller d'Etat, Letellier-Lafosse, Charles Robert, maître des requêtes, tous quatre membres de la commission des Asiles impériaux le conseiller d'Etat, secrétaire-général du ministère de l'intérieur M. Mulledo, chef du cabinet du ministre le préfet de police, le préfet de Seine-et-Oise, le secrétaire-général et les conseillers de préfecture du département M. de Watteville, inspecteur-général des établissements de bienfaisance M. F. Normand, chef de bureau des mêmes établissements des sénateurs, des députés au Corps législatif, des conseillers d'Etat, les directeurs des divers établissements généraux de bienfaisance et le directeur de l'Asile du Vésinet, le vicomte de Lastic. Journal de Versailles, 2 octobre 1859. [3] Journal de Versailles, 6 octobre 1859. [4] Francis Choisel, Dictionnaire des ministres, Perrin, Paris, 1990. [5] Dans une lettre adressée huit jours auparavant au directeur de l'établissement, le ministre donnait ses directives concernant le déroulement de la cérémonie et allouait des crédits de 5110 frs pour la décoration des bâtiments et des cours, et de 2400 frs pour le buffet. l'Empereur avait, le 8 juillet précédent signé avec l'empereur François-Joseph d'Autriche l'armistice de Villafranca qui mettait fin à la campagne d'Italie. [6] Tenu par la Congrégation des Sœurs de la Sagesse pendant trente ans, l'établissement sera laïcisé en février 1889. [7] Les Ouvriers des deux mondes, Société internationale de science sociale, Tome 2, 1858.
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