Né le 24 septembre 1889 à Clamart (Hauts de Seine).
Par arrêtés du 5 mai 1941, le ministre secrétaire d'Etat à l'Intérieur nommait les maires d'une trentaine de communes de Seine-et-Oise. Pour 1/3 d'entre eux environ, il s'agissait de confirmer des maires élus. Pour près des 2/3 restant, il s'agissait de remplacer des maires démissionnaires. Au Vésinet, Georges Dessoudeix, publiciste, fut nommé en remplacement d'Emile Thiébaut, démissionnaire. Le conseil municipal fut composé à partir d'une liste de noms comportant les élus sortant et des habitants du Vésinet proposés par le maire nommé.
M. Dessoudeix avait été élu conseiller municipal aux élections du 5 mai 1935. Il habitait alors au 15 bis, route de La Borde.
En juin 1943, M. Dessoudeix fut nommé au Conseil départemental de Seine-et-Oise.
Entre 1941 et 1944, la vie municipale, eut une activité ralentie. En 1942 fut adopté le projet qui concernait la création d'un stade municipal sur un terrain dit Les Merlettes acquis sur le territoire de Montesson.
En septembre 1944, G. Dessoudeix fut arrêté et détenu quelque temps à la caserne de Noailles, à Versailles, sous la garde de l'armée américaine. Il fut frappé d'indignité nationale (ordonnance du 26 août 1944) en raison de son active propagande collaborationniste.
Décédé le 9 décembre 1947 au Vésinet, il fut inhumé dans le caveau familial au cimetière municipal.
Maire, Georges Dessoudeix était domicilié au 19, avenue du Grand-Veneur dans une maison bâtie sur les vestiges d'un ancien pavillon de chasse du domaine royal mais au moment de sa nomination, il résidait au Pecq, 9 quai de l'Orme-Sully. Il avait, du reste, signifié son intérêt pour la mairie du Pecq, avant d'être nommé au Vésinet.